Dead or Alive ?

Atlantis

Comme prévu, le militaire était accompagné de la jeune Lantienne.. Il n'avait pas eu du mal à faire accepter à Weir le fait qu'elle l'accompagne, lui et un militaire (pas envie que ça refasse comme l'autre fois hein, heum). De plus la jeune femme avait déjà mit les pieds ici et était la personne la plus atitrée pour pouvoir conclure un début d'alliance. Teyla n'avait pas put se libérer pour diverses raisons et John comptait maintenant sur Thais. C'est donc vêtue de son traditionel équipement militaire, constitué d'un gilet par balle, de vivres, de son 9mm situé dans son hostler au niveau de sa cuisse et son P-90 attaché à la laniére de son gilet, que John arpenta le sentier qui menait au petit vilage. Pas besoin de PDA. Après environ une demi heure de marche, le petit groupe arriva devant les portes de ce village. Le militaire s'arrêta et se tourna vers la jeune femme.

"Après vous ma chére... Vous connaissez mieux l'endroit alors.. servez nous de guide" fit-il d'un petit sourire en coin.

Lorsqu'elle était arrivée en salle d'embarquement, Thaïs fut surprise et un peu déçue de voir qu'un militaire les accompagneraient pour cette mission diplomatique mais, un simple regard avec John lui permit de comprendre que lui aussi n'était pas très enchanté par cette perspective. La jeune femme salua le militaire d'un sourire qui le lui rendit aussitôt, en profitant pour l'observer un moment. Le pauvre homme ne devait pas être au courant de la relation entre John et Thaïs sinon il n'aurait pas osé la reluquer devant son supérieur hiérarchique. Cependant, la jeune femme était aussi tout ce qu'il y avait de naïf et ne s'en rendit même pas compte. Une fois de l'autre côté des évènements, ils arpentèrent un sentier menant au village puis, John s'arrêta et se tourna vers elle.

Citation :

"Après vous ma chére... Vous connaissez mieux l'endroit alors.. servez nous de guide"

La jeune femme le contourna, prenant soin de mettre une distance raisonnable entre eux afin que l'autre militaire ne se doute de rien. Elle ne voulait pas non plus que ça fasse le tour de la Cité.

"C'est jour de commerce aujourd'hui, un peu comme vos marchés noirs sur Terre"

Un garde les vit approcher et en fit de même.

"Halte. Déclinez votre identité et celle de ceux qui vous accompagne."

"Thaïs Raven, voici le Colonel John Sheppard et le Sergent Matthews, nous sommes de simples ... touristes."

Les gardes laissèrent le groupe passer et elle continua son chemin.

"Nous y voilà, messieurs."

"Vous avez l'air d'en connaître un rayon sur notre planète ..." commenta le Sergent pour engager la conversation.

"Je trouve la lecture du Docteur Weir plus pédagogique et fascinante que Playmate Magazine" répondit-elle d'un ton distrait et neutre.

Le militaire s’arrêta lorsque le garde de cette petite ville les arrêtérent, il allait pour prendre la parole et se présenter mais la jeune lantienne fut plus rapide. Il fit juste un fin signe de tête à l’annonce de son prénom et le sergent qui les accompagnait fit de même. Ils continuérent leurs chemins dans les ruelles jusqu’à être à l’entrée du marché. On y pouvait voir des commercant plus ou moins honnête au vu de ce qu’il vendait. John s’arrêta sur un stand et prit un couteau a double tranchant, extrément bien aiguisé avant de le remettre.

« Restons tout de même sur nos gardes, on ne sait jamais »

C’est là que le sergent Matthews ouvrit la bouche pour entammer la conversation avec Thaïs, le militaire l’observa, il avait remarqué qu’il reluquait bien la jeune femme et personnelement, ça commencait à l’agacer, mais il laissa faire. Il savait que si il lui collait trop la lantienne serait parfaitement se defendre. Chose qu’elle fit.
John se pinca la lèvre pour eviter de pouffer un rire devant son subalterne.

**John voyons !
Roooh on peut rien faire avec toi
Et non
Ben m’en fou je le fais quand même**

Arrivé en plein milieu de la place, là ou le monde grouillait de partout, John s’arrêta, regardant un peu partout.

« Je me demande où est-ce-qu’on va trouver notre cher dirigeant de tout ce petit monde.. plus ou moins crapuleux »

A peine eut-il finit sa phrase qu’un gamin d’à peine 10 ans, essaya de lui chiper le couteau qu’il avait dans son étui situé sur son postérieur xD. En sentant une fine pression, le militaire se retourna vivement et saisit le poignet du petit voleur en herbe, toujours en le maintenant alors qu’il se débatait, John poussa un soupir. Il lui reprit l’arme des mains et s’accroupit pour être un peu plus à sa hauteur.

« Hey ! tu ne crois pas que ces objets là ne sont pas pour ton âge ? Tes parents ne t’ont jamais apprit que c’était dangereux de jouer avec des couteaux »

« Si… mais c’est pour argent de poche, je revends ces objets. Et si jamais vous me faite du mal, j’irais tout leur dire et mon pére te fera regrétait d’être né »

« Mh, voyez vous ça… et si moi j’allais le voir et lui dire ce que son fiston adoré faisait, tu crois que la correction serait pour qui ? »

« … Lachez moi !! et s’il vous plait n’allez pas lui dire ! Je ferais tout ce que vous voudrez. »

John eut un léger sourire avant de déserrer son étreinte sur le poignet du jeune enfant, décidement, ils étaient tous les meme.

« Je ne leur dirais rien, si tu me promet d’essayer de ne plus faire du pick-pocket »

« Promit ! »

John le lacha, et le garçon en profita pour s’enfuir en courant, il savait qu’il continuerait, mais il espérait que de s’être fait pincer une fois, le ferait réfléchir un peu. Il se retourna vers la lantienne avec un fin sourire en coin.

« On peut continuer »

Thaïs continua son chemin, donnant deux ou trois explications de temps à autre sur les peuples qu'elle connaissait et si, d'après elle, ils étaient intéressants ou non. La base de données Lantienne renfermait toutes les informations nécessaires sur toutes les planètes viable de Pégase et en regardant les objets exposés, elle n'eut aucun mal à reconnaître quelques-uns d'entre eux.

"Croyez-moi, Colonel, vous n'aurez aucun mal à le reconnaître"

L'entendant parler tout seul, la jeune femme se tourna légèrement et observa la scène. Bien qu'intérieurement attendrie, elle ne laissa rien paraître sur son visage, semblable à du marbre. Elle n'était pas vraiment ravie parce que ce qui devait être une promenade en amoureux avait tourné à une mission d'exploration pure et simple. Thaïs se recula légèrement lorsque l'enfant s'éloigna en courant et le suivit du regard. Les enfants pick-pocket étaient monnaie courante ici, en général, ils étaient envoyés par leurs parents, leurs aînés ou leurs amis beaucoup plus vieux. Les jeunes avaient beaucoup moins de risques de se faire pincer et quand c'était le cas, on leur donnait le bon Dieu sans confession. Cependant, la jeune femme savait reconnaître les enfants pauvres et enfants avares et il était indéniable que le garçon faisait partie de la seconde catégorie.

Citation :

« On peut continuer »

Thaïs hocha la tête et continua sa route, elle savait où trouvait la personne qu'il cherchait mais, la rue était très étroite et il y avait un monde fou... La jeune femme soupira avant de se frayer un chemin tant bien que mal. C'est à ce moment là qu'elle remarqua une petite fille volant quelques fruits Pégasiens. Lorsque son regard croisa le sien, Thaïs lui fit juste un petit sourire pour lui faire comprendre qu'elle garderait le silence tandis que la voleuse lui en adressa un autre, un peu gêné, pour la remercier. La fillette recula de quelques pas mais, heurta un gros molosse vêtue d'un uniforme de garde qui s'empressa de tirer la petite chose par les cheveux. L'instinct maternel de la Lantienne eut raison d'elle et c'est en poussant les personnes qui se dressaient sur son chemin qu'elle avança vers le soldat en question et le fit reculer par un geste vif et franc tout en poussant un "Hey !" de contestation avant de tirer la jeune fille derrière elle et de faire barrière de son corps.

Soldat : "Elle a volé, elle doit payer."

"Si elle aurait de l'argent c'est ce qu'elle ferait. Regardez dans l'état où elle se trouve ! Ce n'est qu'une enfant"

Soldat : "Sauf votre respect, ces "enfants" comme vous dites finissent pas devenir des adultes."

"Et la plupart dénués d'intelligence et de scrupules." répondit-elle d'un ton froid.

Sur ce, la jeune femme se tourna et tendit quelque chose au primeur que l'enfant avait pillé mais, ce qu'elle ne remarqua pas, c'est que d'autres gardes arrivaient derrière elle et l'un deux brutalisa Thaïs en la secouant. Prise de panique, elle chercha les deux militaires du regard.

Soldat : "Vous êtes seule ou accompagnée ?"

"Qu'est-ce que ça change ?"

Soldat : "Tout ... Juste pour savoir combien de tombes on doit creuser."

"Vous ... vous ... n'êtes pas des gardes" acheva t-elle.

Un sourire sadique en guise de réponse, le militaire enfonça presque ses doigts dans sa peau. La jeune femme ouvrit la bouche pour lui affirmer qu'elle était seule mais, n'eut pas l'occasion de dire quoi que ce soit.

Avec tout ce monde, il était facile de se perdre et c'est en concentrant sur un vendeur l'espace d'un instant qu'il quitta Thaïs des yeux et lorsqu'il se retourna, elle n'était plus là. Il l'appela par son prénom mais avec le bruit de la foule c'est comme ci on faisait une bulle dans l'océan. Il décida de la contacter par radio, mais cette dernière ne répondit pas (on va dire que c'est les gardes qui l'ont prit).

"What the... Matthew allez fouiller dans ce secteur moi je continus jusqu'à la grande place"

"Sauf votre respect, nous allons la retrouver dans même pas 2 minutes ça se trouve"

"Ah bon vous êtes devin ? Vous savez très bien comme moi que sur Pégase, il vaut mieux être prévoyant"

Sur ce le sergent obeit et partit de son côté, John quant à lui continua vers la grande place, faisant attention par ne pas se faire bousculer, mais soudain le chemin fut un peu plus rude, vu qu'une masse de gens étaient devant lui sans bouger. C'est là qu'il commença à attendre des voix se lever et reconnut celle de la jeune femme suivit d'un fin cri. Sentant un pics d'adrénaline le parcourir, il bouscula quelques peu la masse devant lui jusqu'à voir la scène de ses propres yeux. Sentant une certaine colére montait en lui, il analysa la situation avant de foncer tête baisser. Il y avait une jeune fille dans le lot et il ne valait mieux pas qu'elle soit touché. Il attendit donc que ces derniers commence à avancer hors de la grande place pour un lieu un peu moins fréquenter et moins dangereux. C'est là qu'il passa à l'action et sortit d'une ruelle perpendiculaire pour leur faire face, arme pointé.

"Bonjour... je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. De plus ce n'est pas très gentleman de ne pas se presenter devant des demoiselles" fit-il en faisant référence au fait que la grande place, ils avaient simplement jouer les brutes sans même se presenter.

Paniquée, la jeune femme continuait à se débattre avec rage mais, à chaque mouvements, l'étau entre ses mains se resserraient un peu plus et bientôt, elle ne les sentit presque plus. Elle commençait à désespérée alors qu'ils l'entraînait en dehors du village pour regagner la porte par un chemin détourné. Thaïs avait connu cette planète et y connaissait également les meilleures planques mais, elle n'avait aucun moyen de s'échapper. C'est à ce moment là qu'une voix se fit entendre, celle pour laquelle la jeune femme aurait marché sur des tisons ardents.

Citation :

"Bonjour... je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. De plus ce n'est pas très gentleman de ne pas se présenter devant des demoiselles"

Instinctivement, le garde colla sa proie contre lui et se tourna vers le militaire, l'accueillant avec un sourire.

"Désolé M'dame" dit-il à l'attention du militaire, ce qui fit rire l'autre garde qui le maintenait en joug.

"Oh, vous voulez parler de cette petite chose là ? Ce petit bout de viande bien ferme et tendre." dit-il avant de lui mettre une claque sur la fesse de Thaïs et la pincer généreusement ce qui déclencha un sursaut et une grimace de la part de cette dernière.

"Oh, ne me regardez pas comme ça, c'est bien vous qui venait de la traiter comme une chose... La prochaine fois, vous n'avez qu'à lui tatouer propriété privée, là je ne vois aucune estampille alors désolé mais, je l'ai trouvé, c'est à moi qu'elle appartient maintenant."

Il le nargua, s'approcha d'avantage du visage de la jeune femme qui le tourna vivement et lui lécha la joue.

"Beurk"

Le garde relâcha son attention sur Thaïs un moment, regardant ses pieds, elle évalua le temps que lui prendrait la fuite. Il fallait qu'elle écrase le pied de l'autre avec force hors, une crevette, ça ne fait pas beaucoup de dégâts. Tant pis, qui ne tente rien n'a rien ! La jeune femme lui écrasa donc le pied avec force et sadisme, prenant plus plaisir à le faire mais, comme il ne lâchait toujours pas ses mains, elle lui donna un coup de boule en plein dans le nez mais, rien à faire, il ne lâcha toujours pas sa prise et la menaça de son couteau.

"Bitch ! Ça tombe bien, là où je t'emmène il y a plein de mâle pour te dresser. Ca t'apprendra à vouloir faire la traînée."

John était cerné, d'un côté un garde avec Thaïs et de l'autre un autre avec une adolescente... C'était soit abattre l'un, soit abattre l'autre mais, quel que fut son choix, l'une des deux jeunes femmes allait mourir peut-être même les deux.

Citation :

"Et le lave glace ! Va nettoyer d'autre carrosserie. De plus vous êtes gourmand et ingrat vu que vous vous en prenez à une adolescente."

Le garde n'avait aucune idée de ce qu'était un lave-glace et une carrosserie alors la réplique de John eut vraiment l'effet d'un pétard mouillé pour lui mais, il haussa les sourcils.

"Ne vous en faîtes pas, je ne suis pas un pédophile, je vais attendre qu'elle soit à maturité mais, celle-là j'en fais mon affaire personnelle et puis, si vous êtes assez sage, vous aurez droit à une avant-première. Sinon, il y a de la place pour deux, hein ma jolie ?"

Il eut un rire sadique, bien entendu, ce n'était pas dans ce but qu'il l'avait capturé mais, voir un homme jaloux et en colère faisait toujours décollait son adrénaline.

Citation :

"Lâchez là tout de suite où je vous jure que vous aurez à faire à moi personnellement. Dire que l'on voulait enrichir votre planète en achetant des produits.. Je pense que nous allons allez chez vos concurrents"

"Nous ne sommes pas du coin mais, c'est vrai que vous avez de belles marchandises, j'espère en avoir d'autres aussi bonne que celle-là... Et entre nous, vous ne me faîtes pas peur. Oubliez là, je suis sûr qu'avec votre joli minois vous vous en trouverez une autre pour satisfaire vos désirs sexuels... Si ce n'est pas déjà fait."

"Son of bitch"

"Qu'est-ce qu'elle dit la brunette ?"

"Un mot de plus de trois syllabes, trop compliqué pour vous." marmonna t-elle entre ses dents.

"Vous m'avez moi alors laissez la petite partir."

Citation :

"Qu'est-ce-que vous voulez ?"

Le garde frappa John et l'attacha fermement.

"Vous faire jouer..."

"Ce ... ce ... sont des ... des... des organisateurs de jeux sadiques. Ils se servent de nous pour gagner des paris. Soit on gagne et on est libres.... Soit on perd et ils nous tuent."

John ne vit pas qu'un autre de ses malades s'approchait sur le côté et lorsqu'il sortit de la ruelle tout en lui donnant rapidement un coup dérrière la tête. Ce qui le coup sonna le militaire (de tte facon dans la série une beigne et ça y est mdr), le garde en profita pour l'attacher fermemant, les mains lier dans son dos. Il le dépouilla de ses armes petit à petit.

"Même pas capable de m'assomer totalement.. little girl" fit-il en murmurant tout en tournant sa tête endoloris par le coup vers son assaillant. Ces derniers le provoquaient sauf que lorsque l'on titiller le militaire on le trouvait. Cela lui donnait du mordant. Il detestait cette situation, le sergent matthew ne devait lui communiquer sa position que dans une dizaine de minute mais les mains accrochaient il n'arriverait à rien. Enerver par la situation, il consentit donc à se débattre de toute sa force dont il était capable. Il réussit à se déloger de son etreinte et de se retourner pour lui mettre un coup de pied qui fit un jolie arc de cercle et qui attérit dans la tronche de ce dernier. Le garde qui tenait l'adolescente, se rua vers John et le saisit par derrière. Gringalet comparé à ce mastodonte, il ne put plus vraiment rien faire, surtout en position d'infériorité. Le garde qui remettait tant bien que mal sa machoire sortit de son étui une sorte de mattraque et sans qu'il ne puisse essayait de l'eviter se la mangea en pleine tête, ce qui lui abima le haut d'une de ses pomettes. John laissa échapper un gémissement sous le coup (tu sais les petits "ahm" XD) avant de voir du coin de l'oeil un crochet du gauche qui lui fit détourner la tête de l'autre côté, alors qu'il commencait à voir les étoiles. Une fois calmé le garde qui le maintenait s'éloigna et reprit l'adolescente alors que l'autre traina un John chancelant en tête du groupe qu'il formait.

Thaïs ne répliqua pas aux piques de l'homme masqué, elle avait beau tout mettre en œuvre pour ne pas montrer qu'elle avait peur, ses jambes étaient en coton. Elle était comme paralysée, comme si son cerveau ne se rappelait plus comment faire pour donner l'ordre à ses jambes de fonctionner. La jeune Lantienne ne pensait même plus à la télékinésie parce que depuis qu'elle était revenue sur Atlantis, dirigée par des humains, elle avait tout fait pour être comme eux et puis, elle ne voulait pas mettre la vie de l'adolescente en péril. Tirée par les cheveux, elle fut jetée dans une cellule sans ménagement avec l'adolescente. John était dans la cellule voisine et lorsqu'il s'approcha, Thaïs se releva pour en faire autant, joignant ses doigts entre les siens tout en jetant des regards inquiets pour la jeune fille recroquevillée derrière elle.

Citation :

"Est-ce que ça va ?... Je te promets qu'on s'en sortira, ils m'ont l'air d'être plus des amateurs qu'autre chose.. Ce qu'il faut c'est essayer de gagner tout en détournant le plus de pièges possible... Par la suite on avisera"

"Nous allons bien, physiquement du moins" ajouta t-elle en faisant référence à l'adolescente.

La jeune femme baissa les yeux quelques instants, essayant de croire en cette promesse.

Citation :

"Je la protégerais, ils ne lui feront aucun mal... Tu devrais peut être essayer de la rassurer.."

"Tu ne peux pas protéger quelqu'un si tu n'es pas dans la même cellule. Laisses-moi faire..."

Thaïs caressa légèrement la main de John avant de lui adresser un sourire forcé et de s'agenouiller auprès de la petite, passant une main dans son dos. Par réflexe, l'adolescente se colla davantage à elle ce qui lui arracha une mimique de surprise (comme Teyla et John dans Doppelganger). Après un sourire maternel, Thaïs serra la jeune fille, désormais un peu plus confiante mais, ce répits fut de courte durée. Un garde entra, la jeune femme se leva et cacha la petite.

"Ne t'en fais pas, c'est toi qui nous intéresse... Pour le moment."

"Va te faire voir !"

"Ouuuh ! C'est toi qui lui a appris à parler ?" demanda t-il à l'adresse du militaire. "Allez, ramène toi, le public t'attend..."

En effet, au loin on entendait les cris, les applaudissements et la voix de l'homme masqué. Voyant qu'elle n'obtempérait pas, l'homme agrippa son bras et la plaqua contre le mur avant de l'attacher et de la tirer de toutes ses forces jusqu'à l'arène. John et l'adolescente y furent aussi conviés mais, ils feraient également parties du jeu.

John regarda la scéne devant en lui en espérant que l'ado ne serait pas tétanisé par le moindre geste, sinon, et malheureusement, elle serai l'une des premières à craquer et à se faire tuer, bien que John ferait tout pour que cela n'arrive pas, tout comme pour la jeune lantienne. Lorsqu'un garde ouvrit la porte, il put entendre des bruits provenant de l'extérieur, le militaire s'avanca vers les barreaux et s'y accouda jetant un coup d'oeil vers la sortie, mais il ne vit pas grand chose. Cependant lorsque le garde plaqua Thaïs au mur avec la plus grande délicatesse du monde, son regard s'assombrit.

"Vous pouvez pas y aller doucement ! Espèce de crétin, ton patron ne t'a jamais dit que les prisonnier était roi ? Surtout pour vos magouilles de délurer. De plus on est courtois avec les Dames et Jeunes filles, c'est la régle d'or !"

En réponse, il n'eut rien... un superbe vent qui vu combler quelques instants plus tard lorsque trois gardes arrivérent. Un prit l'ado et les deux autres s'occupérent de John.. Pour le moment c'était trop risqué de tenter quelque chose donc il ne fit rien. Il fut amener dans une salle où une table emplie de matériel l'attendait, d'après l'équipement, John put voir que c'était de l'artisanal que ce soit niveau arme blanche ou... arme à feux. Lorsque le garde prit une ceinture d'explosif fait maison, le militaire fit une tête de "nan les mecs vous plaisantez ?". Ses mains attachés vers l'avant, il désigna la ceinture.

"Vous savez ça peut faire pas mal de dégât ! Il faut faire a..."

"Bouclez là !"

"J'ai bien le droit de m'expliquer vu que vous voulez que je termines en chair à paté !"

Sur ce on le maintenant et la ceinture fut attacher autour de sa taille.. super... L'adolescente quand à elle n'eut juste le droit qu'à des liens bien sérrés et un collier en fer, comme si elle allait s'enfuir dans l'état de torpeur qu'elle était ! C'est donc ainsi que John rejoignit l'aréne.. au loin, il vit Thaïs, mais pour le moment, il ne bougea pas, regardant le people qui se trouvai en hauteur et qui acclamait et crier comme des animaux en rute. Ca faisait autant pitier à voir que cela faisait peur ! Comment les gens pouvaient être fou au point de parier un bout de pain contre une vie. La race humaine était vraiment la pire que le militaire connaissait.

Bien entendu toutes les paroles et les menaces de ce cher militaire eut l'effet d'un pétard mouillé. Les gardes se moquaient éperdument de lui et de la jeune adolescente, se contentant purement et simplement de faire assoir et d'attacher fermement John à de l'artillerie lourde ne pouvant s'empêcher d'expliquer dans les moindres détails ce qui allait se produire lorsque John Sheppard ressemblerait à un puzzle humain. Ce futur feu d'artifice les réjouissaient autant, voire peut-être plus, que les enfants découvrant les cadeaux de Noël sous les sapins, pour reprendre l'expression terrienne. Thaïs, quant à elle, fut débarrassée de son gilet pare-balles et de sa veste qui marquait son appartenance au clan des Atlantes. On lui ôta également ses boots, la laissant pieds-nus. L'homme au masque lui expliqua brièvement le but du spectacle qui consistait en outre à réussir toutes les étapes afin d'obtenir le code qui servirait à désamorcer la bombe à laquelle le malheureux était relié. Une fois que la jeune femme eut bien compris, on la poussa à l'intérieur de l'arène, il faisait froid et Thaïs frotta un peu ses bras, approchant d'un air timide alors que le public l'acclamait.

Elle attendit et attendit encore que la première étape se présente à elle, c'est lorsqu'elle tourna la tête vers la cage dont les barreaux venaient de s'ouvrir qu'un Bola Kaï en sortit, encore enchaîné. Affichant des gros yeux, l'homme au masque se dirigea vers elle.

"Un dernier commentaire, ma jolie ?"

"Vous êtes malade ! Il va me casser en deux !" dit-elle, outrée.

"Mais, il ne s'agit pas de se battre... Il s'agit de courir ... Détachez-le !"

Les gardes s'exécutèrent, laissant les deux personnes seules. Thaïs le suivit du regard pendant qu'il effectuait sa ronde de prédateur autour d'elle. La jeune Lantienne cherchait un moyen de se faufiler et attendit le bon moment. Vive, Thaïs se mit à courir et derrière elle entendit les rires et les applaudissements de la foule ; la chasse venait tout juste de débuter...

John fut très vite rejoint par deux gros lourdaux de nouveau avec l'homme au masque qui en avait finit avec Thaïs situé dans un autre lieu qu'ici.. On va dire qu'ils ont plusieurs petites arénes.

"J'espère que vous aimez la foule mon cher... toute ces acclamations sont pour vous, mais également pour votre petite protégé... D'ailleurs bientôt ça ne sera plus qu'un tas de... mmh d'os brisés peut être.. où une magnifique marre de sang, ça dépend... Oh ! Et puis soyons fou les deux ça ne fera que rapporter de l'argent.. certain on parié sur le fait qu'elle se fasse écorché vivante" fit-il d'un large sourire.

John quant à lui ne riait pas, mais alors aucunement, ses traits de visage étaient fermés et durs alors que le tic tac qu'il avait en guise de ceinture descendait son compte à rebourd petit à petit.

"Dans une heure vous serez en morceau également, si elle n'arrive à rien... pour ma part j'espères que vous survivrez tout les deux... cela ne serait pas marrant sinon.. Quoique il nous restera toujours la fille"

"Pour ma part j'espères également que l'on s'en sortira et que l'on gagnera.. votre... votre loterie de la mort, car je peux vous jurer que je vous tuerais d'une balle entre les deux yeux une fois que je serais libre."

"blablabla que des menaces... faites donc vos preuve en commençant par ça..."

Devant lui le sol qui était un plancher de bois se mit à s'ouvrir petit à petit des roues avec des longs piques en bois se mirent à tourner sur eux même... Le militaire regarda l'engin se manifester sous ses yeux avant de déglutir.

"Je peux savoir ce que c'est ?"

"Mais certainement... vous ne pensez pas que nous allons attendre tout ce temps sans animation.. surtout que votre amie peut mettre un certain temps. Le but est simple vous devez franchir notre presse en vous suspendant à cette corde tendut de part en part... Si jamais vous tombez, je ne vous fais pas un dessin..."

"Et si je refuses ?"

"La fille mourra"

John le fusilla de nouveau du regard... C'était une source de motivation relativement efficace pour le militaire. Cependant il y avait bien une trentaine mètres à faire avant d'arriver à l'autre bout et sa ceinture d'explosif n'aidait en rien. C'est là que les deux molosses le poussérent vers "la bouche de l'enfer"... Durant un long moment il hésita, mais un coup d'oeil sur le côté le fit vite changer d'avis. En effet l'adolescente était en tran de se faire maltraiter et le seul moyen pour que ses brutes arrêtent étaient de leur offrir ce qu'ils voulaient. C'est donc avec rétissence et faisant abstraction des cris et applaudissement de la foule qu'il saisit la corde entre ses mains avant d'y mettre ses pieds dans une position tel où il n'avait plus qu'à glisser le long de la corde. Avec le poids de sa ceinture la corde s'affaissait plus que de normal et le militaire du faire très attention à ne pas se faire apper par les roues denté.. qui de tte évidences avaient déjà servit vu le sang qu'il y avait dessus. Au bout de 15 minutes il arriva à la moitier... Mais à ce moment là il sentit la corde s'affaissait un peu plus.. Cette dernière s'arrêta à la limite des roues denté.. John fermit les yeux un moment alors que son visage était tout en sueur. Ces derniers s'étaient amusés à corser le jeu apparement. C'est donc en se reconcentrant qu'il finit ce parcours. Ses muscles étaient tétanisés et sa respiration haletante à l'arrivé. Il se mit assit sur le sol, se reprenant peu à peu, ces connards avaient vraiment voulut le faire mourir... Mais au moins, il avait fait gagner du temps à l'adolescente... mais pas à lui. En effet il ne restait plus qu'une petite demi heure avant qu'il ne finisse en morceau de chair. Son taux d'adrénaline n'était pas près de redescendre de si tôt.. et même s'il ne le montrait pas, le militaire commencait à craindre pour sa survie. Mais il s'inquiètait encore plus pour Thais qui était toujours là quelque part avec quelqu'un qui pouvait la tuer en deux trois mouvements d'après les dires de l'homme masqué. C'est après cette épreuve qu'il se fit emmener dans une salle où une chaise l'attendait, ils l'attéchérent avant de le laisser ainsi. Lorsqu'ils sortirent un écran s'afficha avec une caméra qui filmer les faits et gestes de la lantienne... En voyant les images John blémit d'avantage mais ne put assister qu'impuissant aux scénes qu'il voyait... Espèrant intimement qu'elle s'en sortirait après tout elle n'était pas vraiment sans defense, il suffisait juste qu'elle se souvienne qu'elle avait une capacité spéciale qu'un être humain normal ne possédait pas. Même si le militaire savait qu'à force de vouloir s'adapter aux terriens, la jeune femme finissait par ne plus se souvenir de ses origines et qu'elle possédait de merveilleux dons.

Tout était retransmis en direct avec son et image, on se demandait d'ailleurs où ils avaient pu trouver un matériel aussi performant et Thaïs n'eut aucun mal à savoir d'où provenait l'argent. Serrant les dents, elle risqua un coup d'oeil derrière elle, il n'était pas loin... Une seconde grille s'ouvrit, sur la forêt, cette fois. Une forêt danse mais, grillagée par des lignes électriques à haute tension. Elle n'eut pas le temps de s'y attarder davantage, la grille se referma derrière elle et Thaïs fut soulagée de ne plus être poursuivie par le Bola Kaï resté derrière la grille. Son regard fut attiré par un vêtement pendu à la branche d'un arbre. Ses doigts curieux le touchèrent, il s'agissait d'une cape d'un rouge sang. Une sphère apparut à son côté, technologie Wraith, ça ne faisait aucun doute. C'était ce que les Reines utilisaient pour suivre leur runner de loin. Une image s'afficha, celle de l'homme au masque.

"Mets-la !" ordonna t-il.

Il savait qu'elle aurait besoin d'arguments et c'est pour cela qu'il lui montra John attaché aux explosifs. Thaïs obtempéra aussitôt et alla jusqu'à mettre la capuche.

"C'est absolument débile, vous le savez ça ?" cracha t-elle

"Mais non ! Ça vous va parfaitement, ma belle."

"Je n'en dirais pas autant à votre sujet"

Cet accoutrement faisait penser au Chaperon Rouge mais, bien entendu, elle n'avait jamais lu ce conte pour enfants (c'est qu'une remarque de la joueuse, sans intérêt quoi). Visiblement John aussi voyait la voyait mais, elle s'enfonça davantage sous sa capuche rouge, ne dévoilant que le bout de son petit nez.

"Pourquoi est-ce que je suis obligée de porter ça ?"

"Pour lui faciliter la tâche"

"Vraiment gentil de votre part" lança t-elle avec ironie.

La grille s'ouvrit à nouveau et le Bola Kai reprit sa course là où il l'avait laissé. Thaïs se risqua à quelques coups d'oeil en arrière de temps à autres et accéléra la cadence, la différence de poids entre les deux personnes aidant beaucoup. Alors que le Bola Kai martelait le sol, Thaïs bondissait avec agilité et rapidité mais, elle s'épuisait petit à petit et la respiration se fit plus difficile. Au bout d'une demi-heure, la sphère apparu de nouveau à son côté.

"Un peu d'aide, peut-être ?"

Plus loin, le bruit d'autres grilles qui coulissèrent se firent entendre. Elle tendit l'oreille, continuant sa course jusqu'à ce qu'elle voit de ses propres yeux ce qui avait lâché, d'étranges bêtes s'apparentant aux loups sans pour autant y ressembler. Ils étaient plus féroce, faisant marche arrière, elle trébucha à terre et rampa jusqu'à l'arbre le plus proche pour commencer à y grimper. On lui agrippa la jambe avec force, les crocs plantés dans sa chair lui arrachèrent un cri de douleur mais, elle raffermit sa prise sur l'arbre pour y grimper, arrachant la cape au passage. Une fois perché en haut de l'arbre, elle put voir la scène d'une vue aérienne, la sphère réapparut et elle l'observa du coin de l'œil.

"Vous êtes blessée on dirait !"

Elle le fusilla du regard en serrant les dents alors qu'il zommait sur sa jambe couverte de sang comme si elle avait été coincé dans un piège à loup (quelle ironie du sort)

"C'était pour corsé le jeu, celui qui vous traque n'est pas loin de votre position. Essayez d'attendre l'entrée souterraine indiquée sur le plan, si vous y parvenez, vous aurez accès au code pour libérer votre ... ami ? Cela dit, vous devez me le remettre en main propre et cela implique faire tout le chemin en sens inverse."

Les épaules de Thaïs s'affaissèrent sous le verdict alors que le Bola Kai revenait à la charge en prononçant un surnom débile. Elle sauta de l'arbre et ses pieds touchèrent le sol avec souplesse, puis la course repris son cours jusqu'à ladite porte. Le code était "Karr". Le nom de l'homme au masque ... Remontant à la surface, elle poussa de toutes ses forces le Bola Kai, se rendant compte qu'elle avait son don pour l'aider mais, pas le temps de le finir, il ne lui restait pas beaucoup de temps. Elle mit une demi-heure au retour, croyant devenir folle, ne retrouvant plus son chemin parmi les arbres, allant même jusqu'à longer les lignes électrifiées. Finalement, elle arriva à destination. Ses poumons manquaient d'air et elle peinait à prendre sa respiration mais, elle continua de courir jusqu'à voir John qui n'en avait pas loupé une miette.

"Karr" dit-elle dans d'un souffle douloureux avant de tomber à terre, par manque d'oxygène. Elle respirait comme un asthmatique, se tenant les côtes endolories par des points de côtés douloureux. Thaïs était tellement concentrée sur sa course folle qu'elle prit soudain conscience de sa blessure à la jambe.

Fermant les yeux, elle n'entendit pas les gardes défèrent John des explosifs.

John ne fit que regarder à travers l'écran les actions de la lantienne, il avait sérré les dents en la voyant suffoqué, souffrir, se tuer à la tache et maudissait de toutes les fibres de son corps ce maudit Karr. Il eut cependant une poussée d'adrénaline lorsque ces... sortes de loups appararurent et lorsque Thaïs se fit mordre, il sérra ses poings avant de se battre contre ses liens en vain. Mais il y eut tout de même plus de peur que de mal.. enfin c'était relatif car ce n'était pas beau à voir ce qu'elle avait comme blessure et ce même à travers un écran alors en vrai ! Près d'une demi heure plus tard Thaïs avait réussit, donnant le code à ce psychopathe.. IL était temps, car le compte à rebours affichait la dernière minute et les dernières seconde fatidique... c'est au 5.. 4 ...3 ...2... BIIP se fit entendre. John posa son regard sur sa ceinture et vu que le compte s'était arrêté, John poussa un énorme soupir de soulagement... avoir eut peur ? nann, nan voyons... Bien sûr que oui qu'il avait eu peur ! D'ailleurs les gouttes de sueur sur ses tempes le prouvaient.. et puis qui ne serait pas à cran dans une telle situation ? Lorsqu'elle arriva dans la même pièce que lui, il prononça son prénom inquièt alors que les sbires le détachaient. Une fois "libre" comme l'air, il se rua vers la jeune femme avant de s'agenouiller à ses côtés, l'encerclant de ses bras par au dessus d'elle pour la redresser. Il lui chuchota un "ça va aller, respire doucement" avant de s'attarder sur sa jambe, c'était pire que dans les images videos, les crocs avaient laisser des entailles quelque peu profondes et il craignait une infection si jamais elle n'était pas soigné.

C'était la fin de la journée et à travers les fenêtre l'on pouvait voir les rayons du soleil se baisser à l'horizon, les cris des foules et les bruits s'estompaient au fur et à mesure... A croire qu'ils avaient eut leur dose de sang frais pour aujourd'hui... étons vraiment retourner au temps des gladiateurs ? à lépoque romaine ? ben franchement on aurait crut ! L'homme masqué fit son apparition dans la pièce tout en applaudissant.

"Bravo... B-R-A-V-O !! Peu de gens vous arrive à la taille, vous nous avait offert un très bon numéro.. et aussi vous m'avez fait ramasser un sacré petit pactol"

"J'espère que vous vous ettouferez avec vos deuniers, espèce d'ordure"

Karr sourit sous son masque.

"Et vous faites bien attention à ce que je ne fasse pas de spectacle nocturne... Humiliation publique ça vous direz ?"

John ne répondit rien, se contentant de le regarder d'un regard dur tout en maintenant la jeune femme dans ses bras pour éviter qu'elle ne tombe.

"C'est vraiment trop mignon, je commence à croire que le terme ami n'est pas approprié poru votre cas... à tout les deux."

John sourit d'un sourire mauvais.

"C'est sûr que vous ne pouvez pas savoir ce que c'est... l'amitier où même plus...parce que vous n'avez aucune disposition à ces valeurs... De plus vous devez vous sentir bien malheureux... à vous cacher derrière un masque...Vous faites si peur que ça ? une déformation de naissance, des marques de tortures peut être, moi j'appelles pas ça un homme... j'appelles ça une tapette qui doit se faire assister... mettez moi dans une aréne avec vous et je vous jure que je vous fais la peau."

Karr ne répondit rien à cette réplique, en autre le militaire avait réussit à toucher un point sensible... c'est pour cela qu'il s'approcha de lui et sortit une sorte de tyser dans sa poche avant de le lui appliquer au niveau de l'abdomen durant un 5 longues secondes. John put sentir ses membres s'engourdir mais également tout ses muscles se tétaniser, son coeur se contracter, ce malade l'avait laisser plus longtemps que la normal. Lorsqu'il le retira ses stimulations nerveuses commandérent à son cerveau de tomber dans l'inconscience le temps que son organisme se remette du choc. Le militaire tomba à terre avec peu de grace.

"Foutez moi ça en cage" (expdrrrrr ah nn on pense pas à mon délire aurélie *se tappe*)

"Et mettez moi ces deux là dans la même cellule, je penses que ce qui en découlera sera interessant... un couple fait toujours monter les paris lors de tortures. Pourquoi me regardez vous ainsi ma chére ! J'ai comprit ceci depuis le départ, allez hors de ma vue"

Sur ce deux gardes prirent John et le trainérent jsuqu'aux cellules et deux autres en firent autant avec Thaïs les bouclant dans des cellules un peu plus spacieuse que la dernière fois et avec beaucoup moins d'humidité... Peut-être était-ce la récompense de ces derniers pour avoir gagner le premier "jeu".

Au bout d'une heure, le militaire emergea de nouveau dans un fin soubre saut. Il grimaca l'espace d'un instant avant de se passer les mains sur le visage. Peu à peu ses souvenirs revinrent à la surface et il sérra les dents. EN ouvrant les yeux sa vision fut trouble et vit le plafond de sa cellule, mais il sentit également la froideur du sol ainsi qu'une petite source de chaleur. Reprenant enfin ses esprits, il se releva, se mettant assit. C'est là qu'il vit la jeune femme groggie de froid, à moitier endormit.. pire l'on pouvait distinguer que ses joues étaient mouillées, signe qu'elle était en train de sangloter silencieusement.

"Thaïs ?... Don't worry.." fit-il en posant une main sur sa joue pour la lui caressait avant de regarder sa cellule.. ce n'était pas la même que l'autre fois, elle avait plus "luxueuse".. enfin peu importe, pour l'instant le militaire ne pensait pas à ça. Scrupuleusement, il se mit à examiner la blessure de la jeune femme. S'excusant lorsqu'elle gémissait, cette plaie allait probablement s'infecter et malheureusement il n'y avait rien pour la desinfecer... Cependant il ouvrit sa veste et arracha un pant de son T-Shirt pour lui faire un bandage. Même si ce n'était le grand luxe. Par la suite, il la souleva du sol avant de se mettre au fond de la cellule sur la paillasse qu'il y avait. Il se mit assit et laissa la lantienne sur ses cuisses, par la suite, il prit les deux pants de sa veste et les rabattirent sur le fréle corps de sa bien aimée avant de la frictionner pour qu'elle se réchauffe. La chaleur humaine et la meilleur source de chaleur. La nuit commencait tout juste de débuter et il se demandait ce que ce psychopathe avait prévu pour le landemain.. mais pour le moment son devoir était de rassurer thaïs de part sa présence.

"Une équipe est à notre recherche, et même si l'on a changé de planète, nous avons les meilleurs scientifiques... et moi je suis là, tant que je serais là personne.. personne ne te fera de mal. Ne leur donne pas satisfaction, ces crétins ne le méritent pas... allez bien" fit-il en chuchotant avant de lui déposer un baiser sur son front.

Complètement désarticuler comme une poupée que l'on manie à sa guise, Thaïs se laissa faire. Les mimiques sur son visage la rendant encore plus fragile qu'à l'ordinaire, son teint pâle à cause de sa blessure et de la fatigue faisant penser à une poupée de porcelaine capable de se briser, ce qui aurait probablement eu lieu qui le Bola Kaï avait réussi à l'attraper. A moitié endormie, elle n'entendit pas John se réveiller mais, le sentit tout de même bouger et lui faire un pansement, déclenchant ses gémissements de douleur. S'agrippant davantage à lui, elle frotta sa joue contre l'oreiller humain ô combien confortable que lui offrait ce dernier. Il tentait de la rassurer mais, cette fois-ci ça ne marchait pas...

"Ne leur donne pas satisfaction, ces crétins ne le méritent pas..."

"Je... n'en ... ai ... plus ... la ... force... et ... ils ... n'en ... sont... qu'au ... début" haleta t-elle avec difficulté d'un voix étranglée par la douleur et la tristesse.

Alors qu'il lui offrait son corps en guise de couverture, Thaïs s'y blottit davantage.

"Où est Lucia ? Qu'est-ce qu'il lui font ?"

Cependant, elle n'eut pas le temps t'entendre la moindre réponse de la part du militaire puisque, confortablement installée, elle s'endormit tout contre lui en poussant un petit gémissement de réconfort. La nuit commença alors mais, elle ne fut pas de tout repos pour Thaïs qui sursauta à de nombreuses reprises dans son sommeil. Sa blessure commençait à lui picoter affreusement, signe d'une infection probablement et les cauchemars la hantait, cauchemar durant lequel elle courrait à perte d'haleine jusqu'à ce qu'elle tomba et que le Bola Kaï ne s'attaque à elle. Thaïs se réveilla dans un énième sursaut, le visage couvert de sueur.

"Je le sais.. mais.. il faut que tu te reprenne, si tu ne le fais pas pour eux... fait le pour moi. On va s'en sortir et on ne va pas rester ici, il faut que tu t'en persuade... Je n'ai pas envie de te voir rendre ton dernier souffle ici, car là ce sont mes foudres que tu vas entendre parler" fit-il d'un petit ton autoritaire, qui, il espérait, lui ferait l'effet d'un petit electrochoc.

Lorsqu'elle demanda après l'adolescente, le militaire fit un signe négatif de la tête depuis son epreuve, il ne l'avait plus vu et se demandait bien où elle était. Espérant même qu'elle soit en vie, car avec eux, l'on pouvait en douter. Lorsqu'il sentit son petit poid s'affaissait tout contre lui, le militaire resserra son emprise et la sérra de ses bras protecteur, continuant de lui prodiguer sa source de chaleur personnel. Il la regarda un long moment dormir avant de n'être appé également par morphée. Mais durant la nuit il dormit d'un oeil, preferant rester sur ses positions au cas où le psychopathe viendrait.. mais en sentant thais bouger sur lui, son attention se posa sur elle... Jusqu'à la retenir lorsqu'elle se reveilla en sursaut, l'une de ses mains se posa sur sa joue avant de lui remettre une mèche de cheveux.

"Hey hey hey (à la différence de hop hophop xD) calm down, you're in security, you're with me, nobody want to hurt you... for this time."

Il lui déposa un fin baiser sur ses lèvres avant de la regarder droit dans les yeux.

"Je suis là... okay ? je ne t'abondonne pas"

Thaïs ne pouvait rien lui promettre quant au fait de rester en vie ou pas, elle ne répondit rien. La jeune femme était tellement épuisée que son ton autoritaire n'eut pas l'effet escompté par le militaire. Elle apprécia les bras de ce dernier se refermer sur elle pour la protéger et la réchauffer. Elle baissa les yeux lorsqu'il assista à son réveil agité, c'était la première fois qu'elle faisait un cauchemar en sa présence, chaque nuit qu'elle avait passé auprès de lui n'avait abouti qu'à des rêves. Lorsqu'il lui dit qu'elle était en sécurité, elle lutta pour ne pas lui rire au nez. C'est alors qu'elle entendit le "for this time" chuchoté à mi-voix et la réalité lui revint avec la violence d'un coup de poing en plein ventre. Les images défilèrent une fois de plus mais, s'interrompirent quand elle sentit le goût et la chaleur de ses douces lèvres sur les siennes.

"Je suis là... okay ? je ne t'abandonne pas"

"For this time" répéta t-elle.

"Hold me" ordonna t-elle avant de se lover un peu plus contre lui.

"Si jamais ... ça tournait mal... je voudrais que tu saches que ... je t'aime plus que tout"

Ce n'était pas vraiment une révélation mais, ça la rassurait elle-même de se l'entendre dire.

"Je suis désolée d'avoir été si lente tout à l'heure."

Pour se faire pardonner, elle reprit ses lèvres et les pressa amoureusement contre les siennes, s'en détachant dans un petit chuchotis.

Lorsque cette dernière se lova contre lui, il n'opposa qu'une resistante de peluche. Ce n'était pas la première fois qu'il était retenu prisionnier mais par des malades comme ca c'était une premiere... quoique Mister Koko était pas mal non plus, mais pour Thaïs qui était beaucoup plus fragile physiquement mais aussi mentalement parlant, cela était beaucoup plus difficile.. Et même s'il savait que ces heures de libertées allez bientôt s'en aller, il profitait de chaques instants, se refusant de croire qu'ils allaient finir ici... Ca c'était le côté optimiste de John, à se refuser de voir la réalité en face, c'était une protection comme les autres... Mais au moins celle là avait l'avantage de rassurer les membres de son équipe en général.

"Il faut que tu enlèves ces idées noires, elles te détruiront, et puis ce n'est pas toi qui me dit toujours qu'il faut essayer de passer au dessus des choses qui nous tracasse où nous font peur... C'est le moment de mettre ça en application... Tout ce qu'ils veulent c'est un spectacle, et bien on va le leur donner et on s'en sortira... Si j'ai bien comprit leur manège, normalement... Ca sera moi qui devra te sauver.. Je me demande bien quelle épreuve ils ont jugé cru bon de me reserver."

"Si jamais ... ça tournait mal... je voudrais que tu saches que ... je t'aime plus que tout"

John s'humecta la lèvre inférieure avant de se mettre a caresser ses cheveux.

"I know sweety... et moi aussi je t'aime, je t'aimerais toujours.. mais ca ne tournera pas mal, croit moi... Ces ordures ne nous aurons pas" fit-il d'une voix un peu plus forte... Le militaire savait qu'il devait y avoir une camera quelque part qui les filmer et en parlant de la sorte, il pouvait se défouler sans qu'ils ne comprennent quoique ce soit... Ca a des avantages une petite amie qui vous apprend le lantien... Puis il reposa son attention sur Thaïs qui vint l'embrasser finement pour se faire "pardonner" alors que cela n'avait pas lieu d'etre pour le militaire, ce n'était pas sa faute. Cependant il répondit à son baiser le rendant un peu plus ardant et sensuel, peut être qu'ainsi, il pourrait lui redonner une force nécessaire pour qu'elle puisse tenir. A la suite de son long baiser, il vint l'embrasser sur son bout de nez avant de la sérrer de nouveau contre lui, pour ne pas qu'elle attrape froid.

"Il faut que tu te rendorme... pour continuer de preserver tes forces" chuchota-t-il.

La nuit fut courte et vraiment pas reposante pour nos deux prisonniers, lorsque la porte des cellules s'ouvrit John regarda les 4 individus pénétrer dans leur 'antre'.

"Vous auriez put nous laisser faire grasse mat'" fit-il alors que Thais se blotissait d'avantage contre lui, ce qui n'était pas tellement recommander si John voulait bouger, mais il ne comprenait que trop.. Mais la force de ces imbécile eut raison et Thaïs fut décrocher de John comme l'on décolle une moule à son rocher (ptdr dsl pour la comparaison mdr). Sur ce John se redressa, repoussant le garde qui essayer de l'emmener de force hors de la cellule.

"Je pourrais savoir où l'on va avant ?"

Pour réponse, il n'eut que le gros balou qui se précipita contre lui, le plaquant contre le mur. La tête du militaire tappa contre, mais il se reprit assez vite, commencant à se battre contre lui, mais les 2 autres arrivérent et l'immobilisérent, le 3eme s'amusa à lui mettre une beigne pour cet acte qui fendit la lèvre inférieure de John. Ce dernier se mit à rire légérement tout en jouant avec sa machoire avant de lui cracher son sang en pleine figure.

"Enervé ?"

Au moment ou le sbire allez lui en mettre une autre la voix de l'homme masqué se fit entendre, ordonnant l'ordre de l'emmener. Le militaire se retrouva dans une sorte de salle d'interrogatoire à la 512 (je crois sinon c'est 513). L'homme au masque se trouvait en hauteur et porté toujours son masque ridicule... à sa droite il y avait un écran où l'on pouvait voir Thaîs attaché et seule pour le moment. De l'autre côté se trouvé une caméra qui filmait John et qui devait être retranscrit en direct vers les spectateurs certainement présent dans une autre pièce au loin.

"Euh... C'est une audition ? Vous savez je ne suis pas très bon chanteur, popstar et tout ça je n'ai jamais regarder"

(hj: ok je sors pour la dernière réplique)