Chambre de John

Citation :

Lorsqu'il entendit toquer, le militaire fronca les sourcils et le regarda s'approcher... tel un chien enragé, quoique là c'était vraiment le cas, il le regarda d'un air mauvais, sa musculature de machoire se contracta plus que de normal.

"Une équipe va venir te chercher pour te transférer dans une autre chambre, plus adaptée ok ?"

"Pourquoi tu me parles sur ce ton alors !" fit-il presque en grognant. Son anti douleur ne faisait plus effet et il avait bien les idées aux claires, il souffrait peut-être, mais il ne voulait pas tomber une nouvelle fois aux mains de Karr.

"Où est Thaïs ! Tu l'as ramené à Karr, c'est ça ? TRAITRE !" fit-il en soulevant ses draps et en lui balançant presque. C'est là qu'il remarqua en se redressant que ce dernier avait une seringue. John le fusilla du regard. Ainsi ses intuitions étaient bonnes ! La fièvre n'aidait pas ce dernier à être lucide et ne faisait qu'alimenter son film qu'il s'était crée.. C'est l'un des symptômes les plus courant lorsque l'on est infecté par ce virus. Non ne prenez pas les clichés de gens qui bavent et mordent, car si notre militaire atteignait déjà ce stade, il ne lui resterait plus que 24h à vivre au plus court, c'est pour cela que la joueuse n'a pas voulut le faire... Enfin revenons à nos moutons. John ne savait pas où aller il était prit au piège. Comme un fauve, il se hâta de quitter son lit non en grimaçant lorsqu'il forcait sur son tibia. Lorsqu'il vit s'approcher Carson, il prit le chariot et le lui balança pour gagner quelques secondes, mais il se retrouva vite dans le recoin de la pièce prit entre deux murs. Sa vision déformé, lui fit voir de manière angoissante la suite des événements. Mais avant de perdre connaissance par le sédatif de carson, il eut le temps de se sentir glisser sur le sol, qui était d'un froid glacial.

Carson fronça des sourcils en entendant sa question, et surtout sur son ton.

"Heu...je te parle sur un ton normal John, tout va bien rassure toi."

Carson constata rapidement que le militaire n'était plus dans son état normal, surtout quand il parla de Thaïs. Carson leva ses mains vers le haut, enjoignant John au calme.

"John, Thaïs va bien, elle est dans une autre chambre entrain d'être soignée, tu n'as pas de soucis à te faire."

Mais le médecin avait oublié sa seringue à la main, chose que John vit immédiatement. Il réagit en l'instant, sautant hors de son lit et forçant sur sa jambe encore blessée. Carson baissa ses mains et fit un pas vers lui, toujours calme.

"John je ne te ferais pas du mal tu le sais, je veux juste te soigner ok ?"

Mais il était trop tard pour raisonner John qui lui balança le chariot en plein dessus. Il l'évita de justesse et porta la main à son oreillette pour contacter une équipe pour l'aider au cas où John se montrerait encore plus réfractaire. Ce dernier se retrouva accolé au mur dans le coin, sans possibilité de s'échapper. Le médecin n'attendit pas plus longtemps et se précipita vers John pour lui injecter le sédatif. Avant qu'il ne sombre dans l'inconscience, Carson vit son regard déformé par la terreur avant qu'il ne s'endorme. Carson poussa un soupir puis appela deux infirmiéres pour qu'elle l'aide à le mettre sur le brancard qu'un brancardier avait emmené. Le militaire dut emmené en zone de quarantaine et placé dans une nouvelle chambre. Suivant le protocole, il fut attaché au lit et sa perfusion fut remise, avec le traitement pour la maladie qui commençait à ronger John. Sa jambe fut de nouveau soignée et pour surveiller ses constantes, le militaire fut placée sous surveillance des appareils.

Carson finit par arriver, en début d'aprés midi, la matinée avait été chargée. Suivant le protocole, il revétit une des combinaisons de protections avant de rentrer dans la chambre de John. Bien que le médicament fasse effet, John pouvait encore être un peu contagieux et mieux valait ne pas prendre de risques.

"Bonjour John..." dit il avec un sourire. Dieu qu'il détestait ces foutus combinaisons, il avait l'impression d'être un bibendum.

"Comment tu te sens aujourd'hui ?"

Il en profita pour regarder ses constantes qui s'amélioraient de jour en jour grace au médicament, John avait était chanceux, encore quelques jours et ils n'auraient rien pu faire pour eux. Il vint devant lui.

"Je vais examiner ta jambe pour voir où en est la cicatrisation. Tu peux enlever ton pantalon s'il te plait ?"

"Comment tu te sens aujourd'hui ?"

A l'arrivé du médecin, il réprima un soupir, les voir tous en combinaison comme s'il était un pestiféré, l'ennuyait de plus en plus, mais c'était ainsi.. pour le moment.

"Je n'ai eus envie de mordre quelqu'un, c'est une amélioration ?... je plaisantes, ou est passé votre sens de l'humour ?.. Je vais bien et cette salop... de fièvre est baissée... Dieu sait qu'elle m'en a fait voir de toutes les couleurs."

"Je vais examiner ta jambe pour voir où en est la cicatrisation. Tu peux enlever ton pantalon s'il te plait ?"

A cette question, il prit soudain un air desespéré, avant de se résigner et de s'exécuter, encore heureux que ce n'était pas la pièce avec les vitres au dessus, sinon il y aurait eu du monde au balcon ! Pendant qu'il opérait, il s'humecta la lèvre avant de se la pincer comme réfléchissant... Puis il ouvrit la bouche.

"Comment est-ce-que Thaïs va ? J'espère bien.. tu sais ce qu'ils nous ont fait ce n'est pas très glorieux et je n'ai pas envie qu'elle sombre dans une dépression ou.. ou je ne sais pas.. Surveille là pour moi s'il te plait... Oh ! et aussi je voudrais que tu.. tu procédes à un test gynécologique à son égard.. Et ne me demande pas la question du pourquoi ?... Fait le et c'est tout, quoiqu'elle dise" fit-il des plus sérieux du monde.

"C'est bon t'as finis ?"

Une fois reculait, le militaire remit son pantalon et remit ses pieds sous la couverture. A vrai dire il aurait put demander des nouvelles sur son état de santé mais il s'en fichait, il était robuste et avait déjà survécut a bon nombre de choses... ce qui l'interessait était la jeune femme.. mais une question fusa tout de même on ne change pas le militaire en quelques jours non plus.

"Mh.. Dis moi.. quant est-ce-que je pourrais sortir de ta cage à oiseau ?"

Carson ne put s'empécher de sourire et avant de vérifier sa jambe il tata son cou pour voir la taille de ses glandes qui avait diminué sinificativement par rapport a son arrivée à l'infirmerie.

"Non non, mon sens de l'humour est toujours là."

Carson ne dit rien en voyant sa mine désespérée quand il lui demanda d'enlever son pantalon. Il savait qu'il n'était pas fana de ce genre de choses mais il n'avait pas encore développé de vision aux rayons X. Carson examina sa jambe, vérifiant que la blessure cicatrisait bien et que les points tenaient bien.

"Elle va...bien...fatiguée comme tu dois t'en douter, ce que vous avez vécu n'a pas été des plus facile. Mais elle se repose et récupére petit à petit."


"Ne t'en fais pas, notre équipe la surveille, comme pour chaque patient c'est la procédure."

Il fronça des sourcils quand il lui demanda d'effectuer un test gynéco.

"John...je n'aime pas quand tu me caches des choses..."

Il acquiesça à sa question.

"Oui j'ai finit...et si elle refuse, je ne peux pas la forcer, elle est majeure. Je préfére que tu le saches."

Il récupéra une console pour noter diverses observations puis releva la tête vers John à sa question. Il ne profita pour regarder sa charge virale avant de regarder le militaire de nouveau.

"D'ici deux a trois jours si tu continues sur ce chemin. Tu seras bientôt libre comme l'air." dit il avec un sourire.

"Elle va...bien...fatiguée comme tu dois t'en douter, ce que vous avez vécu n'a pas été des plus facile. Mais elle se repose et récupére petit à petit. Ne t'en fais pas, notre équipe la surveille, comme pour chaque patient c'est la procédure."


"Well... it's good" fit-il d'un ton neutre. Il aurait bien voulut aimer la voir, voir de ces propres yeux, mais ça, ça lui était impossible. Son souvenirs des cellules étaient encore ressent et le fait qu'elle ne dise que le strict minimum et qu'elle s'était laissée faire sans broncher lorsque ce garde l'avait arrosé, lui avait mit la puce à l'oreille. Quelques choses n'allaient pas mais quoi ? C'est pour cela qu'il demandait après ce test, hypothésant les pires scénarios.

"Oui j'ai finit...et si elle refuse, je ne peux pas la forcer, elle est majeure. Je préfére que tu le saches."

"Je le sais.. mais si tu dis que c'est moi qui le demande, peut-être qu'elle se laissera faire. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans sa cellule, j'ai juste entendu des cris.. par la suite j'ai été occupé ailleurs.. et des infirmières m'ont dit qu'elle n'était pas très bavarde et qu'elle avait souvent le regard dans le vague. Alors excuse moi mais malheureusement je m'imagine les pires choses.. So, essaye de la convaincre, dis lui que c'est juste un test, et si jamais elle ne veut pas.. tant pis. Je ne vais pas te demander de la sédater..."

Mais là son regard s'illumina, comme si ce qu'il venait de dire lui avait donner une idée, la sédater pour lui faire ça ? oui mais non.. ça ne serait vraiment pas... non. D'un autre côté Carson avait déjà eu recourt à ce type d'intervention à son égard so...

"Quelques jours de plus ?... Okay, je survivrais"

Carson comprenait tout à fait les intentions du militaire. Il ne put s'empécher d'avoir un léger sourire et acquiesça avant de froncer des sourcils à la fin de sa tirade. La sédater pour un examen gynécologique ? Pas question !

"Si tu impliques l'idée de la neutraliser pour l'examiner si elle dit non, je te le dis tout de suite...c'est non. Je sais que par le passé j'ai utilisé de certains moyens mais c'était pour des cas extrêmes de vie ou de mort. Là je ne peux pas dire que son état soit aussi grave. Mais..." dit il en levant la main pour couper court à toute possible protestation.

"J'ai une petite idée sur comment faire pour la convaincre. Je te promet que je ferais mon possible pour l'aider. Tu dois également savoir que tout ce que j'apprendrais durant son examen, je ne pourrais t'en parler que si elle le veut, donc ne me harcéle pas." finit il avec un léger sourire.

Carson termina de noter des informations sur le dossier du militaire avant de le remettre à sa place.

"J'y vais de ce pas, ne te fais pas de soucis, on va bien s'occuper d'elle. Repose toi en attendant."

Il lui sourit puis sortit de la chambre et enleva sa combinaison avant de partir dans la chambre de Thaïs.

chambre de Thaïs

John le laissa s'en aller et retomber comme un mat sur son matelas, la tête dans l'oreiller. Pour finir il passa ses mains sur son visage et poussa un las soupir. Encore un bon trois jours avant que les gorilles de Carson ne lui laisse faire quelques pas. C'est donc en compagnies de sa nitendo DS qu'il passa le restant de ses jours en quarantaine, il aurait voulut voir Carson car ce dernier n'était pas revenu le vori depuis qu'il lui avait demandé de passer un test à Thaïs. Il n'avait que le droit aux infirmières mais jamais au grand manitou. Lors de son 5 eme jours, il eut enfin le feu vert et après s'être habillé sortie de l'infirmerie.


ailleurs