A little problem for a love secret

Salle des ZPM ^^

John avait suivit le canadien en courant à travers les couloirs, mais il avait été ralentit par un militaire qui lui avait demander ou se trouvait l'infirmerie, ce dernier étant un nouveau qui ne connaissait pas encore les lieux. Une fois dit il était partit de nouveau a la recherche de Mckay... Arrivé en Zi, il l'appela mais pas de réponse, il continua un peu zigzagant dans les couloirs plus ou moins sombre avant de le trouver au loin. Il fit un petit sprint avant de se mettre à ses côtés.

"Hey vous pourriez attendre un peu.... c'est dangereux les Zi et venant de vous je suis assez surpris que vous n'avez pas demander à quelqu'un de venir... Enfin... si je peux comprendre un peu vous que vous êtes pire qu'un gamin devant ses cadeaux de noel quand il y a une source d'énergie dans le coin" fit-il d'un large sourire.

"Bon c'est quoi cette chose qui vous interesse tant ?"

Rodney avait le nez plongé dans son ordinateur. Il releva la remarque de John et se força à ne rien montrer. En fait avant il aurait demandé à quelqu'un de venir, mais avec ce qu'il avait subi, il avait du mal à tourner le dos à des personnes, peu impore qui, il était toujours un peu plus nerveux que d'habitude quand il y avait des gens derrière lui. La semaine dernière, il avait déboulé chez steve parce qu'il avait paniqué quand un de ses scientifiques l'avait frolé en passant derrière lui. Le scientifique se tourna donc de façon à voir John et la machine.

"Je n'en sais rien Colonel...mais cela ne tarderai à arriver"

"Me surveiller?...rien que ça..." soupira Rodney. Il leva son nez de l'appareil

" apparemment c'est une sorte d'accentuateur....je dois voir ça avec Carson, c'est son domaine, pas le mien...dommage..."

Rodney regarda John.

"Non, n'allez pas sur....."

Trop tard.

" le socle...."

"Accentuateur ? de quelle genre exactement ?" fit-il en continuant à regarder autour de lui faisant le tour de la pièce quand soudain Rodney l'interpela, il ne s'arrêta que trop tard sur le socle. Il regarda à son pied qui effectivement appuyé sur qqch.

"What is it ? Depuis quand les anciens piègent leur labo ? c'est nouveau ça vient de sortir."

Il regarda Rodney avant de reporter son attention sur son pied en soupirant.

"Bon je suppose que je n'enleve pas mon pied... au cas où ça serait une mine" fit-elle en ne plaisantant qu'à moitier.

**J'aurais mieux fait de rester couché je pense !**

Rodney soupira et lui jeta son regard * mais qu'il est un boulet celui là*

"Non, c'est là qu'on se place pour être atteint par la grace" expliqua Rodney en s'approchant quelque peu.

Il tappota sur son ordi.

" La machine a été conçue pour fertiliser si vous préférez et voyez ce que je veux dire...aussi longtemps que personne ne se met sur le deuxième socle, la machine ne s activera pas et ne calculera pas les paramètres de modifications pour permettre au couple d'avoir les meilleures chance..."

Devant l'air de John, Rodney sourit.

" Ca augmente les performances dans le but de procréer john....par contre, elle a deja pris en compte votre présence....si vous partez...vous allez causer un court circuit"

" La machine a été conçue pour fertiliser si vous préférez et voyez ce que je veux dire...aussi longtemps que personne ne se met sur le deuxième socle, la machine ne s activera pas et ne calculera pas les paramètres de modifications pour permettre au couple d'avoir les meilleures chance..."

Il fit un tête un peu comme ça:

**super je vais allez faire un gosse à Thais
- Tu plaisantes ?
- Ben quoi si ça sert à augmenter les chances !
- t'oublieras pas de mettre le manteau sur le pépére
- va coucher..
- **

" Ca augmente les performances dans le but de procréer john....par contre, elle a deja pris en compte votre présence....si vous partez...vous allez causer un court circuit"

"Non mais ça va McKay je sais ce que ça veut dire, vous n'allez pas m'apprendre (soupir)... Au pire j'aurais quoi un coup de jus ou une semaine a l'infirmerie... de toute facon il va bien falloir que je m'en aille un jour..."

Fait une petite pause et regarde Rodney avec un petit air séducteur.

"A moins que vous vous voulez jouer la fille.... bien que pour l'enfant on va avoir un peu de mal vous ne trouvez pas ?" fit-il avec humour.

*Ca ne me dérangerai pas
...rodney.
Il n'entend pas mes pensées
Tu es avec Steves
je sais..Steve est mon amour
alors pourquoi tu ne veux pas être heureux
parce que John me rend tout aussi heureux
et malheureux
c'est un prix à payer*

Rodney rougit quelque peu devant cet air séducteur et balbutia un

"At...attendez...2...2min...minutes"

Avant de s'éclaicir la voix et se replonger dans son analyse. Il voulait la déconnecter en toute sécurité, mais voilà...ne s'attendant pas à avoir un coup d'électricité, il sursauta et....termina sur le socle secondaire qui....fit fonctionner la machine.

John était toujours en train de lui sourire lorsqu'il remarqua que ce dernier avait l'air géné... il haussa un sourcil tout en le regardant travailler.

"Je vous fait tant d'effet que ça ?" fit-il tjr en plaisantant, ne se doutant pas un instant des pensée que le canadien avait eu à son égard.. Mais soudain rodney eut un coup de jus qui le fit reculer et attérir sur le socle les deux fesses dessus *siflote*... un petit bruit se fit entendre comme un enclenchement ce qui ne laissait rien présagé de bon.

"Est-ce-que ça va ?"

Mais il n'eut le temps de répondre qu'au dessus de leurs tetes un rayon lumineux dans les bleu/vert apparut avant s'abbatre sur eux. Le rayon enveloppa John tournoyant autour de lui, c'est la qu'il se dit qu'il aurait vraiment fait mais vraiment fait de rester couché et se maudissait d'être allez à la rencontre de Rodney... mais ce rayon ne créa aucune douleur apparente, elle l'enveloppait simplement avant de disparaître par là où elle était venu. Il se tourna alors vers Rodney:

"Waoh (comme dans le 501 ah jdr quand il le fait *ahem* désolé égarement de celle qui écrit) alors ça c'est vraiment étrange.... sauf que je crois qu'elle ne fonctionne pas tellement car je ne sens rien de different.... je suis... moi... et vous ?"

Rodney par instinct se couvrit le visage des mains en fermant les yeux. Mais le moment délicat à passer passa sans problème. Il leva un surcil tout en se levant.

"Je....ne sais pas...je ne sens rien qui change de l'ordinaire" lanca-t-il

"De même"

**c'est pas normal...
- ben peut-être qu'il y a un disfonctionement
- maybe**

Mais tout d'un coup il sentit sa tête commencait à tourner et il commencait à avoir chaud très chaud. Il regarda autour de lui et les consoles lumiéres et autre tournaient tout autour de lui... John s'éloigna du socle mais fit un pas de travers comme si il avait un peu trop bu ^^.

"Bon Ok peut-être que ça commence à ne pas allez..."

Il fit un autre pas avant de tourner de l'oeil et de sentir ses jambes se dérobait sous lui, cependant il ne sentit pas le sol dur qui allait à sa rencontre ce dernier ayant déjà perdu connaissance.

Rodney le suivit de pas loin et tomba comme une patate à nouveau au sol, inconscient. Il mit plus longtemps que le militaire à se réveiller et cela en parti à cause d'un souvenir kolyanien qui venait de ressurgir avec la situation. Ces souvenirs qui le hantaient toujours. son visage se crispa, non pas de douleur, mais de peur, une peur qu'il avait réussi à cacher depuis sa sortie. Il se réveilla en sursaut en sentant une main sur son torse et paniqua avant de voir la personne à qui elle appartenait. Cette gène revint.

"Vous pourriez sonner avant d'entrer" railla-t-il

John s'était réveiller un bon quart d'heure après la petit expérience, il regarda où il était et reconnu les ZI, il se mit assit avant de regarder autour de lui et de voir.... Rodney à côté de lui en train de dormir... sauf que pour lui Rodney était maintenant... comment dire la chose qu'il voulait, la personne qu'il désirait. La machine ayant certainement trafiquer leur facon de pensée et d'agir en augmentant le taux d'une certaine substance dans leur corps... et dans le cas de John, elle avait poussé sa libido à un point assez haut et ne pensé plus qu'à séduire cette pauvre petit chose fragile et inconsciente au sol... s'en fichant complétement qu'il avait affaire à un homme et non à une femme. Il glissa telle une panthére noir sur le sol jusqu'à la rencontre de sa prochaine proie. John posa une main sur son torse il le secoua légérement pour qu'il se réveille lorsque cela fut fait il lui envoya un fin sourire mais joua avac son regard emeuraude qui en disait tant...

"La prochaine fois je n'y manquerais pas" fit-il en s'humectant la lèvre inférieur très doucement avec une sensualité à faire palir. Puis un éclair passa dans ses yeux, il se releva tout en le regardant.

"Allez léve toi..... c'est un... ordre"

Il avait dit sa d'une voix suave et ô combien mielleuse, cependant étant un bon chasseur il décida de jouer un peu, d'appater sa proie dans son filet avant de la saisir pour de bon.

Alors qu'il prenait son ordinateur et qu'il se relevait, John s'avanca d'un pas encore et glissa sa main sur la sienne pour prendre son ordinateur.

"Ca... ca bouffe le cerveau, ça ne sert strictement à rien... arrête de réfléchir."

Il regarda l'ordinateur et poussa un soupir avant de le balancer, le pauvre ordinateur portable attérit contre le mur avant d'heurter violement le sol. Puis il glissa son regard sur celui azur du canadien avant d'avancer encore d'un pas alors que lui venait de reculer légérement. John sourit avant de glisser main dans ses cheveux et se donnant un air qui semblait réfléchir avant de lever les yeux aux cieux se pincant les lèvres.

**Qu'est-ce-que je vais lui faire a mon ti coco
- Saute lui dessus
- Nan pas maintenant voyons, il faut apprendre à se controler
- John c'est pas toi resiste, c'est la machine
- T'es qui toi ?
- La conscience de la raison
- Degage ! moi je suis la conscience de l'amour
- De la luxure ouais
- Oh woh woh Vos gueules ! Ok ?
- *conscience de la raison part*
- Moi je reste
- Si tu veux tu me dérange pas toi**

"Enfin de compte cette machine est plutôt vivifiante tu ne trouve pas ? Je me sens au meilleur de ma forme... pas toi ?"

Il continua à avancer, comme le menacant de sa carrure imposante, arrivé contre le mur il leva une main vers le canadien et l'effleura sur sa joue d'un simple revers d'index.

Rodney avait de plus en plus chaud. Ce regard posé sur lui, cette attitude dominatrice, le fascinait autant qu'il lui faisait peur. Pour une raison ou une autre, il tentait de répresser cette envie d'aller à l'encontre de John, de céder à son jeu. Certainement l'envie de le faire durer ce jeu. Quand il ne put plus reculer, il regarda John et ferma les yeux quand il lui caressa la joue. Cette caresse le rendait électrique. Il le rendait dingue.

" Qu'est-ce que tu fais John....et si quelqu'un rentre?"

En fait Rodney s'en fichait éperdumment de cela, mais opposer une résistance faisait monter l'adrénaline, que ferait John s'il disait non. Sa main vint devant lui, remontant jusqu'à toucher l'un des pectoraux de John.

"Ca pourrait être.....gênant..." lanca-t-il d'une voix assez pleins de sous entendus.

" Qu'est-ce que tu fais John....et si quelqu'un rentre?"

Il haussa un sourcil avant de descendre sa main sur son épaule pour la descendre le long de son bras.

"Ca pourrait être.....gênant..."

"Shut up et profite" fit-il en posant un doigt sur les lèvres du canadien.

John plongea au plus profond de l'être de Rodney rien qu'en le fixant des yeux, ce mélange d'émotion de sensation qu'il pouvait resentir de part ses yeux bleu acier qui prenait une couleur scientillante signe qu'il en voulait aussi. Le militaire prit la main du scientifique qui était posé sur son torse avant d'entrelacer ses doigts avec et de la plaquer contre le mur avant de se coller à Rodney de tout son corp, il fit juste un petit coup de bassin pour le forcer totalement à être sous son contrôle et à rester contre le mur. De sa main encore libre il la fit voyager contre le flanc du canadien, rapprochant son visage de plus en plus. Mais au dernier moment il glissa son regard vers le bas et prit l'autre main du scientifique pour l'amener à sa bouche et lui sucer un doigt sur lequel il s'amusa avec sa langue avant de le relacher.

"Alors..."

Il s'approcha de son oreille pour lui susurer.

"Comme ça je suis à ton goût ?"

Puis il lui donna juste un coup de langue sur son lobe d'oreille avant de le regarder de nouveau et de provoquer un autre mouvement de bassin...Ne serai-ce que pour l'excitait et faire grimper le désir en lui... John lui n'ayant plus rien à prouver de se côter là, étant bourré à la testostérone. Le militaire s'amusait à ce petit jeu rien que pour mesurer sa capacité à tenir face à ce charme venant tout droit de l'enfer.

Le militaire sentit au bout d'un petit moment quelque chose cognait sur sa cuisse, il se colla un peu plus et comprit que c'était le membre de son futur amant, il sourit légérement en regardant en contre bas, haussant un petit sourcil avant de se concentrer de nouveau sur lui... C'est là qu'il vit qu'il essayait de l'embrasser.
"Eh éh éh éh... hop là what are you doing mmh... qui te dit que pour le moment j'ai envie de faire ce que tu pense"

Sur ceux il sépara sa main qu'il avait entrelacé pour qu'elle vienne glisser sur la veste du scientifique, doucement il la fit glisser le long de ses épaules, retenant son geste dans la descente pour que cela soit le plus sensuel possible. Une fois cette derniere à terre il prit la main du scientifique avant de s'amuser avec elle, la faisant passer sur sa joue pour descendre sur son torse, de continuer sa douce descente vers le bas de sa chemise avant de faire passer la main de Rodney sous ce morceau de tissu, le laissant toucher ses abdominaux finement dessiner. En sentant ce contact sur sa peau, le sensation de John se décupla, ce geste simple dans cette atmosphére d'érotisme et de sensualité mélé à une touche d'éléctricité avait le don de décupler toute sensations. Doucement mais surement sa fierté se réveilla... cependant il n'y fit pas attention se concentrant sur le jeu qu'il avait lancé. Voyant que Rodney avait de plus en plus de mal à tenir il lanca un shhht avant de reprendre sa main sous sa chemise et de faire tournoyer le canadien pour qu'il soit ventre au mur. A partir de ce moment, john laissa parler ses geste, se laissant controler par une force invisible. Doucement ses doigts glissérent de chaque côté des hanches du canadien avant de chercher du bout des doigts une ouverture, ce qui pouvait causer des chatouillement. Une fois qu'il eut prise, il souleva le T-shirt avant de l'enlever complétement... Avec une douceur à faire peur il leva les bras du canadien pour qu'il s'appuie contre le mur avant de laisser ses propre mains descendre le long de ses bras jusqu'au épaules, de glisser vers son torse, son ventre et de remonter vers le dos jusqu'à sa nuque où John alla déposer un tendre baiser. Sentant qu'il n'était pas insensible a ses délicatesses, il s'empressa d'enlever sa chemise qu'il jeta à terre avant de venir se blottir contre le canadien, frotant sa peau contre la sienne, faisant sentir sa fierté contre sa cuisse tout en bougeant son bassin par intermitence.. Les mains de John descendirent finalement vers le point culminant du scientifique sentant la bosse en dessous de son pantalon, il consentit à le libérer de sa prison de tissu, doucement il déboutonna son pantalon avant de le descendre le long de ses jambes et de l'aider a le retirer. A partir de de ce moment, le militaire était brûlant de désir envers le canadien. Il lui fit redescendre ses mains avant d'aller balader les siennes sous le calecon de Rodney, saisissant à deux mains le membre ériger du scientifique et de commencer à le masser.

"Je crois que j'ai ma réponse à ma question de tout à l'heure" fit-il d'une voix rauque assombrit par le désir.

Puis il retira l'une de ces mains qu'il posa sur la hanche, tendrement il commenca à caresser le membre du canadien commenca un va et vient lent et insoutenable mais pour l'aider à se contenancer, il l'embrassa en même temps sur le haut de ses épaules en lui murmurant des "shht" par intermitence pour le rassurer, le consoler.. puis il arréta sa tendre torture relachant légérement son emprise. John commenca à mouvoir son bassin contre la cuisse du canadien pour l'inciter à faire de même et pouvoir ainsi assouvir un petit plaisir... la main du militaire pouvant servir de défouloir... ce qui en même temps excitait John par la même occasion.. Il n'avait jamais fait avec un homme pourquoi ? il ne savait pas, le militaire était un homme à femme.. mais cette machine avait changé qqch en lui et puis après tout il s'en fichait, tant que son plaisir le guider, il n'avait pas à réfléchir...

"Eh éh éh éh... hop là what are you doing mmh... qui te dit que pour le moment j'ai envie de faire ce que tu penses"



Rodney écarquilla les yeux, ses beaux yeux bleus se remplirent d’incompréhension. Pourquoi n’avait-il pas le droit de l’embrasser ? Dans ses relations, la chose que Rodney aimait le plus faire c’était embrasser, explorer la cavité buccale de son partenaire. C’est pour cela qu’il volait toujours des baisers à Steve, plus qu’autre chose. C’était important pour lui, il trouver les baisers tellement sensuels, tellement intime, plus encore que l’acte sexuel. Sa philosophie de la vie sexuelle était étrange, mais cela parce qu’il n’avait pas une grande expérience. Les jeux du plaisir étaient une notion vague, il n’avait jamais osé être aussi salace avec son amant officiel. Il déglutit, baissant légèrement les yeux, sa raison le titillant de ne pas continuer. Si John ne voulait pas l’embrasser, c’était qu’il le réduisait à un objet, à un gigolo gratuit, à un homme facile, à un trophée parmi tant d’autres. Il secoua la tête pour sortir de ces pensées incohérentes, John ne ferait jamais ça pour le blesser, il le protégeait, prenait soin de lui et allait encore le faire maintenant, et Rodney ne ferait rien, parce qu’il était exactement là où il voulait être.

C’est à grand regret qu’il lâcha la main de Sheppard qu’il avait ressenti comme un lien par lequel passait une sorte d’énergie. Il était peut-être un grand romantique dans l’âme, mais il avait aussi besoin qu’on le prenne avec des pincettes, pour qu’il s’habitue à chaque nouveau mouvement. Ce que John faisait à merveille. Rodney releva ses yeux vers son militaire, fondant un peu plus devant ce regard. Comme un serpent l’ayant hypnotisé, il resta docile, aussi souple et tranquille qu’une plume sur un oreiller. Il faisait confiance à John et ne faisait que profiter comme il le disait. La veste glissa le long de son corps abandonné, lassé par les malheurs et les plaisirs trop court pour atterrir à ses pieds dans un bruit de tissu. Déjà oublié de son propriétaire, elle n’eut guère longtemps à se plaindre. Rodney continuait de regarder John dans les yeux, après les baisers, le regard était important. Il le détaillait chaque trait, chaque courbure. La visite guidée commença. Rodney aurait aimé s’arrêter sur la joue de John, la caresser un peu plus, sentir encore plus sa douceur, sa texture, sa chaleur. Mais ce n’était pas dans le programme. Pour la première fois depuis son aveu introspectif de ses sentiments pour John, il concrétisait le toucher. C’était extraordinaire. Au point que la main de Rodney tremblait, incertaine, fragile, aussi douce que celle d’un enfant. Ce n’est pas avec la même innocence qu’il parcourut ces monts, ces vallées, ces contrées lointaines dissimulés sous une toile tellement transparente. Rodney aurait aimé accélérer en sentant John frissonner, rien que pour recommencer, pour sentir ce choc électrique qu’il ressentait aussi, une union par la chair d’une autre façon. C’est là qu’il remarqua un endroit dans le cou de John, offert, qui n’attendait que lui, le désespoir de ne pas pouvoir le toucher là, le submergea et il trembla encore plus, fiévreux, prêt à supplier son geôlier de lâcher du moue pour qu’il le remercie de sa clémence en ce jour de chaleur.



John sembla entendre son appel muet. Le scientifique fut plaqué face contre le mur. Quel contraste, ce mur froid, dur, il semblait représenter Kolya, la vie, tout les doutes, les choix, les malheurs, tout ce que Rodney ne voulait pas vivre. Perdu dans le monde des sensations, il se sentit abandonné, seul, perdu, attaché à ce mur sans pouvoir bouger. Mais ce sentiment de panique solitaire disparut quand il sentit à nouveau John derrière lui. John, son garde fou dans cette vie. Celui qui lui apportait chaleur et réconfort, qui le protégeait de ce mur, qui le rendait moins pénible à vivre. Aujourd’hui plus que jamais, Rodney se sentait en sécurité, bercé par la voie de son futur amant et par ses caresses, mais sans cesse titiller par les frissons provoqué par le mur, calmé à coup de geste et de chuuut si convaincant. Rodney ne réalisa pas directement qu’il se trouva au bout de quelques minutes à moitié nu devant John. Il ne réalisa pas qu’il exposait sa mocheté à cette beauté. Il n’aimait pas son corps et si l’appel d’être touché par le militaire n’était pas si fort, il n’aurait jamais osé se montrer comme ça devant lui. Surtout après ce que Kolya lui avait fait. Il en portait encore les marques, des cicatrices trop fraiches, trop profondes, puis à côté d’elles, celle de Steve, plus marquantes, plus sensuel et passionnés. Rodney racontait une histoire par sa simple présence.

Rodney soupira de bien-être en sentant les baisers sucrés de John sur sa nuque. Il sursauta légèrement en le sentant le toucher intimement pour la première fois. Jamais dans sa vie il n’eut cru cela possible, et il avait été loin de s’imaginer l’impact dévastateur que cela avait. Il se mordit la lèvre inférieure, se forçant à rester contre le mur, ses mains formant des poings. Mais au fil qu’il approchait du paroxysme, il ne pouvait s’empêcher de bouger, reculer pour se blottir contre John, rejeter sa tête en arrière contre son épaule.

"Je crois que j'ai ma réponse à ma question de tout à l'heure" fit-il d'une voix rauque assombrit par le désir.Rodney poussa un grognement de mécontentement quand John le lacha, mais le sentir bouger derrière lui, lui fit rappeler qu’il n’était pas égoiste à ce jeu là. Passant outre l’ordre muet de rester immobile, ses mains quittèrent le mur, venant froler les avant bras de John avant de les poser sur celles du militaire et les retirer de leur ancrage. Il se retourna, faisant à nouveau face à John avant de doucement s’accroupir devant lui, et leva la tête vers lui en se léchant la lèvre inférieure et reporter son attention devant lui. Ses mains se posèrent sur la fermeture du pantalon qu’il ouvrit et baissa juste assez pour avoir accès à sa convoitise qui ne tarda pas à quitter son nid douillet mais étroit pour rejoindre un autre nid tout aussi douillet, plus humide, plus chaud, plus étroit encore, mais tellement tentant.