Besoin de réfléchir et d'être seul

Et en plus il avait le culot de lui sourire. Il méritait des claques ! En réalité, le fuir était une manière de s'en éloigner parce qu'il lui faisait peur depuis quelques jours.

"Tu crois sérieusement que tu irais loin dans ton état... je connais ses blessures, mais elle ne t'étais pas destinée... je ne sais pas pourquoi tu as fais ça, mais tu n'aurais pas dû. Surtout en sachant ce qui allait t'arriver.. mais je suppose que mes conseils, tu t'en fou carrément alors je me tais.."

"Oh mais, je vais faire comme toi. Je vais me planquer dans mes quartiers et tu as beau dire qu'elles ne m'étaient pas destinées, c'est comme si tu les avait faites. Il y a tout de même un point sur lequel nous sommes tout à fait d'accord ; tes conseils je m'en tape !" fit-elle, haussant le ton à chaque phrase. "C'est beaucoup plus facile de remplacer ses douleurs par celles des autres. Je dois bien reconnaître cet avantage à ma faculté de soigner les autres."

"Allez soit raisonnable, je vais t'emmener à l'infirmerie."

Quand il s'avança, Thaïs se recula.

"T'es vraiment plein de ressources mais, là je ne suis pas d'humeur !!! Oh ça y est, j'y suis. Je t'arrête tout de suite. A propos du psychotrope, ils sont en rupture de stock à l'infirmerie." s'écria t-elle en lui balançant ses propres paroles dans la figure rien que pour lui montrer l'effet que ça faisait.

"Non mais, sérieusement ! Tu crois que l'infirmerie c'est une solution ? Tu veux passer pour quelqu'un qui bat le larbin de service ? Même un parfait crétin ferait tout de suite le rapprochement entre tes blessures aux mains et les miennes."

Qu'est-ce que ça pouvait faire du bien de se défouler mais, qu'est-ce que ça faisait mal aussi ! Ses côtes étaient douloureuses, elle souleva légèrement son haut et se frotta légèrement les côtes endolories.

"Non... non thais, elle ne t'étais pas destinées"

"C'est beaucoup plus facile de remplacer ses douleurs par celles des autres. Je dois bien reconnaître cet avantage à ma faculté de soigner les autres."

"Et ca t'as apporté quoi de plus ?... des souffrance en plus des tiennes.. tu sais j'ai déjà essayer, les souffrances physiques ne soulagent pas l'état morale.. believe me. Lorsque tu m'as retrouver dans le hangard à demi conscient... tu crois que c'était pour le plaisir !!!!! tu le crois vraiment..." fit-il d'un ton froid sur ces derniers mots.

"T'es vraiment plein de ressources mais, là je ne suis pas d'humeur !!! Oh ça y est, j'y suis. Je t'arrête tout de suite. A propos du psychotrope, ils sont en rupture de stock à l'infirmerie."

John avait ses lèvres pincaient mais avec un regard mi-énerver, mi-fautif.. comme si il allait lui injecter un psychrotope, lorsqu'il l'avait dit il était en colére et il ne savait plus vraiment ce qu'il disait.

"Non mais, sérieusement ! Tu crois que l'infirmerie c'est une solution ? Tu veux passer pour quelqu'un qui bat le larbin de service ? Même un parfait crétin ferait tout de suite le rapprochement entre tes blessures aux mains et les miennes."

Elle n'avait pas tord cela porterait à confusion, mais... mais c'était quoi ce ton aussi ? même si elle avait le droit d'y faire, cela ne plaisait pas vraiment car ça lui faisait mal... cela lui rappelait des mauvais souvenirs, peu glorieux, d'ailleurs, mais il était un homme et comme tout homme il pensait que le meilleure moyen d'oublier ses soucis étaient de se battre ou bien de boire... le militaire, lui avait fait les deux. Pour essayer de la raisonner un peu, il cracha presque son prénom (comme dans le 401 avec rodney.

"THAIS"

Il respira un bon coup avant de lui parler un peu plus calmement... Beaucoup de haine l'avait rongé ces derniers jours et il voulait tamisé ce sentiment, même si la jeune femme en face de lui, le rendait de nouveau fauve.

"Je sais que tu m'en veux, et tu as parfaitement le droit mais laisse moi m'expliquer... j'ai apprit une nouvelle qui... qui... enfin peu importe, mais je n'étais plus moi même et puis il me suffira juste de dire que mademoiselle à utiliser son don pour que Carson me croit ou bien un autre médecin... Je ne supporte pas te voir comme ca, si... mal dans ton corps.. ça me fait mal... J'ai l'impression que c'est moi qui t'es fait ça et ça me rend malade !!"

Il se retourna et fit quelque pas pour continuer à se calmer tout en passant une main dans ses cheveux.

"Je me demande bien comment tu as sut que le Major Steve Rhys avait été bléssé... et si c'est lui qui te l'as demandé pour m'atteindre parce que l'on a qq différents l'un envers l'autre, je peux te jurer que je le remetterais dans le même état"

Il avait dit ca avec son index pointait vers la jeune femme, le visage dur pour lui prouver qu'il en serait capable...

"Mais pour le moment"

S'approche doucement.

"Iwant that you go in infirmary... if you won't... je t'y ménerais de force"

Il resta stoïque face à elle et la regarda droit dans les yeux, se forcant à être dur, même si au fond de lui la regarder comme ca était une torture.

"Et ca t'as apporté quoi de plus ?... des souffrance en plus des tiennes.. tu sais j'ai déjà essayer, les souffrances physiques ne soulagent pas l'état morale.. believe me. Lorsque tu m'as retrouver dans le hangard à demi conscient... tu crois que c'était pour le plaisir !!!!! tu le crois vraiment..."

"Je te retourne la question... Qu'est-ce que ça t'as apporté de te servir de lui comme puntching-ball ... La réponse est la même autant pour toi que pour moi et en plus tu empeste l'alcool."

"THAIS"

La jeune femme ne sursauta même pas, restant parfaitement calme.

"Je sais que tu m'en veux, et tu as parfaitement le droit mais laisse moi m'expliquer... j'ai apprit une nouvelle qui... qui... enfin peu importe, mais je n'étais plus moi même et puis il me suffira juste de dire que mademoiselle à utiliser son don pour que Carson me croit ou bien un autre médecin... Je ne supporte pas te voir comme ca, si... mal dans ton corps.. ça me fait mal... J'ai l'impression que c'est moi qui t'es fait ça et ça me rend malade !!"

"Tu n'auras plus à t'en soucier longtemps."

Quand il lui dit qu'on lui avait appris une mauvaise nouvelle, une boule se forma au niveau de sa gorge mais, peut-être était-ce un moyen de l'apater.

"Je me demande bien comment tu as su que le Major Steve Rhys avait été bléssé... et si c'est lui qui te l'as demandé pour m'atteindre parce que l'on a qq différents l'un envers l'autre, je peux te jurer que je le remetterais dans le même état"

"Tout fini par se savoir ici. Les murs ont des oreilles et on ne peut pas dire que vous avez été très discrets à vous battre comme les charognards. Quelques différents ? QUELQUES DIFFERENTS ! Tu te paie ma tête ! Quand on a quelques différents on discute, on ne se tape pas dessus jusqu'à ce que l'un finisse estrepied ! Si on ne vous avez pas séparé, je n'ose même pas imaginer ce qui ce serait passé !"

"I want that you go in infirmary... if you won't... je t'y ménerais de force"

Le sourire de Thaïs se transforma en un rictus.

[Qu'est-ce que je kiff cet icon : ]

"Je serais toi, je ne m'avancerais pas sur ce terrain là... A ce petit jeu c'est toujours moi qui gagne. Tu m'as bien dit que je pouvais m'amuser sur toi comme l'autre fois sur les balcons ? Hmm ?"

Pendant qu'elle parlait, John était suspendu au-dessus de l'océan.

"Belle vue ?"

Elle le laissa là quelques instants avant d'être prise d'un élan de fatigue et de le reposer au sol. L'utilisation de la télékinésie lui avait donné un gros mal de crâne et son nez saignait encore plus de l'effort fourni. Elle s'écroula au sol, heureusement retenue par le mur.

"Garde tes commentaires pour toi." dit-elle d'un ton mauvais.

"Je veux mes quartiers, mon lit, ma couette. Je ne veux pas aller à l'infirmerie... Je t'ai épargné quand tu étais blessé alors si tu as un tant soit peu de respect pour moi, laisses-moi retourner dans mes quartiers."

A sa réplique sur les différents qu'il avait eu il respira un bon coup, elle n'avait pas tord et il avait agit un peu comme un chien le ferait... mais apres tout... tout les Hommes étaient des animaux et avait des instinct mais ce qui l'interpella fut qu'elle mentionna une personne qui les avaient séparer... et il n'y avait eut qu'une seule personne : Rodney. Une soudaine rage l'envahi alros c'était peut etre lui qui lui avait demander ? comment pouvait-on demander cela à un être humain, c'était d'un immoral. Le canadien avait peut etre voulut l'atteindre de cette maniére, mais sans plus de preuve, il n'allait pas s'emporter maintenant.

"Peut-être mais pour ce cas disons que c'était un peu spécial" tenta-t-il de se justifier.


"Je serais toi, je ne m'avancerais pas sur ce terrain là... A ce petit jeu c'est toujours moi qui gagne. Tu m'as bien dit que je pouvais m'amuser sur toi comme l'autre fois sur les balcons ? Hmm ?"

Durant cette réplique John se sentit sur-élevait du sol, dans d'autre circonstance cela aurait été plaisant, mais le probléme c'était que la lantienne était vraiment remonté et lorsqu'il vut en dehors de la zone des balcons mais bel et bien dans le vide, le militaire commenca à s'inquièter pour son matricule. Il fit quelque geste de moulinet dans le vide même si cela ne servait pas à grand chose.

"Thais !! fait moi descendre de là quand aux termes s'amuser il y a des limites !.. tu n'es pas en état de les utiliser, tu vas de fatiguer"

"Belle vue ?"

"Très" fit-il ironiquement.

"Je veux mes quartiers, mon lit, ma couette. Je ne veux pas aller à l'infirmerie... Je t'ai épargné quand tu étais blessé alors si tu as un tant soit peu de respect pour moi, laisses-moi retourner dans mes quartiers."

Il poussa soupir de soulagement lorsqu'il fut au sol et séloigna de la rambarde.. puis en tournant le regard il la vit par terre certainement épuisé par l'utilisation de son don. Il s'approcha une nouvelle fois et s'accroupit cette fois. Prenant sur lui même au peut être futur pique de cette derniere...

"All right.... all right... je vais t'emmener dans tes quartiers et... je m'occuperais de toi **tu essaye de te faire pardonner ? / faut bien commencer par qqch** du moins si tu le veux"

"All right.... all right... je vais t'emmener dans tes quartiers et... je m'occuperais de toi, du moins si tu le veux"

Thaïs commençait à sérieusement se fatiguer, ses paupières ne répondaient presque plus et ses jambes encore moins. Son coeur battait à 100 à l'heure, elle n'aurait jamais dû s'emporter de la sorte mais, John l'avait blessé. Elle soupira, il était temps pour elle de se montrer compréhensive parce que chacun avait ses tors dans l'histoire et le militaire semblait faire de son mieux pour se faire pardonner même s'il était un peu maladroit.

"Arrête, ça fait peur" dit-elle en affichant un petit sourire inperceptible.

Thaïs prenait sur elle pour essayer de comprendre ce qui se passait dans la tête du militaire qui s'ouvrait petit à petit à elle. Son dos étant bloqué, elle pinça les lèvres en évaluant la situation. La rambarde était trop éloignée et le seul moyen de se lever s'était de s'appuyer sur lui.

"Euh ... Je crois que je vais rester là encore un peu" fit-elle pour ne pas lui montrer qu'elle n'arrivait pas à se lever mais, il faisait frais et la jeune femme tremblait ce qui prouvait bien qu'il était temps de regagner ses quartiers.

Elle ne voulait pas passer pour quelqu'un de faible...

John sourit finement aussi lorsque cette dernière semblait se détendre, ou alors c'était qu'elle était trop crevé pour opposer une résistance.

"Tu m'as bien aider une fois... bon certe pas de la manière que je le voulais, car je n'aime vraiment pas lorsque tu itilises ce don.. mais après tout je ne te contrôle pas et tu fais ce que tu veux... alors maintenant laisse moi t'aider par mes moyens rudimentaire.. c'est à dire une bonne veille trousse de soin"

Il eut un soupir doublé d'un sourire un peu plus entreprenant tout en lui remettant une méche de cheveux qui lui voilait le visage derrière son oreille et examiner un peu ses blessure au nez et à l'arcade. John n'y avait pas été de main morte sur steve et sil avait sut que thais allait le soigner, il l'aurait moins ammoché.

"C'est pas grave, je vais t'aider..."

Il se mit d'une position tel, qu'il reussit à prendre la jeune femme dans ses bras et la caler avant de sortir des balcons et de se diriger vers ses quartiers.

home's Thais

Infirmerie

[En attente des modifications peuvent y être apportées.]

Il n'était pas très tard, peut-être quatre heures de l'après-midi lorsque Thaïs pénétra sur les balcons, la démarche claudicante et le bras en écharpe. Les infirmières avaient insisté pour que la jeune Lantienne leur dévoile l'endroit où elle comptait se rendre mais, elle avait laissé planer le mystère et c'est sans un mot qu'elle quitta l'infirmerie pour les balcons les plus hauts, ceux sur lesquels peu de personnes se rendaient peut-être à cause du vertige. C'était ses balcons préférés, bien entendu, si la mémoire lui était revenue elle se serait rendue sans hésitations sur ceux qui avaient une grande importance sentimentale pour elle ou peut-être que non si la mémoire lui était revenue entièrement.

La jeune femme s'approcha le plus près possible du bord heureusement retenu par la rambarde, enleva ses chaussures et se mit en position assise, passant ses jambes sous la barrière de sécurité les laissant dans le vide. Elle appuya son bras libre de tous mouvements sur la barrière supérieure en guise d'oreiller et posa sa tête dessus, inspirant un grand bol d'air frais avant d'expirer l'air dans un long soupir de bien-être et de soulagement. A présent, ses yeux se noyèrent dans l'Océan qui était très calme en ce milieu d'après-midi. Il faisait un peu frais mais, la température restait de saison. Le vent frais caressait son visage faisant légèrement onduler ses cheveux au gré du vent. Thaïs avait besoin de solitude pour faire le point...

Elle ressassa toutes les informations accumulées au cours de ces dernières semaines passées dans cette chambre d'infirmerie à être coupée du reste de la Cité. Elle souffrait beaucoup moralement mais, ne l'avait montré à personne, souriant et se livrant aux divers exercices que la psychologue lui demandait dans le but de retrouver la mémoire. John, Kate, les infirmières, les médecins... S'en était trop pour elle qui se sentait oppresser et écraser par le poids qu'ils avaient mis sur ses épaules, par ce qu'ils attendaient d'elle. Le dernier souvenir de Thaïs remontait à la tentative de Janus pour détruire une machine, projet auquel la jeune femme avait évidemment participé. Cependant, il n'y avait pas eu d'explosion ce jour-là, d'après le Docteur Heightmeyer, la jeune Lantienne piochait dans les brides de souvenirs de sa vie passée pour trouver un sens à ce qui lui était arrivé. A chaque fin de séance, John allait voir Kate pour avoir des nouvelles et s'informer des progrès que faisait la jeune femme et la réponse était toujours la même à quelques détails près... Hé oui, Thaïs écoutait aux portes (comme Lana dans Wrath).

*Flash back*

[Kate :] "Colonel, inutile de vous obstiner... Il n'y a toujours aucun changement et je crains même que ses souvenirs d'enfance soient eux-mêmes faussés. Elle ne fait aucun effort pour retrouver la mémoire."

*Fin du flash back*

Et ces paroles résonnaient encore dans sa tête tout comme l'expression du visage de John lorsqu'il était entré quelques minutes plus tard. Thaïs décevait tout le monde, y compris elle-même. Ses yeux commencèrent à s'embrumer, elle ne supportait plus de ne plus se souvenir et même si l'envie de craquer était forte, ses larmes voilèrent simplement ses pupilles d'une couleur noisette délicate bien que injectés de sang à force de tout garder pour elle. Ses puppy eyes lui donnait un air fragile et craintif, comme un animal que l'on doit ré apprivoiser. N'étant plus sous l'emprise des calmants, l'esprit de Thaïs était un peu plus clair... C'est pour cela qu'elle avait choisi de s'exiler à l'abri de tous les regards pour faire une mise au point, seule à seule avec elle-même jusqu'à ce qu'elle serait prête à accepter son passé et tant pis si elle devrait passer la nuit sur ces balcons à regarder tantôt l'Océan, tantôt le ciel comme si c'était d'eux que dépendaient ses choix. En regardant l'Océan, la jeune se demandait si elle aurait dû se noyer de nouveaux dans ses souvenirs et quand ses yeux se posaient sur le Ciel d'un bleu légèrement plus clair que l'Océan, elle s'imaginait ce qu'il se serait passé si elle aurait fuit. Finalement, Thaïs en arriva à la conclusion que l'on est toujours pourchasser par ses démons du passés et qu'ils finissent toujours pas nous hanter sauf si on accepte de les affronter et d'aller de l'avant. Pour l'heure, la jeune femme profita du calme ambiant pour rester dans la même position à regarder la planète éclairée par le soleil.

C'est alors que quelque chose enserra John au poignet, l'empêchant d'aller plus loin ou alors, il devrait traîner Thaïs avec lui puisqu'elle le tenait fermement de sa main libre de tous mouvements.

"Reste, s'il te plait. Le balcon est assez grand pour deux, non ?" dit-elle en lui adressant un sourire accompagné de ses puppy eyes à en faire fondre plus d'un.

"Et puis, j'ai besoin de te parler. Come on" ajouta t-elle en le tirant au beau milieu du balcon, ne croisant pas son regard plus de cinq secondes.

Elle resta quelques temps silencieuse à regarder bêtement le torse du militaire en se mordant la lèvre, cherchant les mots.

"J'ai beaucoup réfléchi." fut la seule phrase qu'elle parvint à sortir après un silence de deux minutes.

"Si je ne voulais pas me souvenir, c'est parce que j'avais peur. Je n'ai pas prêté attention à toi alors que tu as toujours été là et..."

Alors qu'elle parlait, ses yeux se voilèrent légèrement alors qu'une boule se faisait sentir au niveau de sa gorge.

"Je suis... égoïste. Je m'excuse, sincèrement et aussi je ..."

Thaïs secoua la tête, ça n'arrivait pas à sortir. A sa mine, on voyait qu'elle était énervée et frustrée.

Alors qu'il allait passait la main sur le faisceau lumineu, il sentit une main le maintenir au poignet.

"Reste, s'il te plait. Le balcon est assez grand pour deux, non ? Et puis, j'ai besoin de te parler. Come on"

John poussa un soupir.. mais se laissa faire assez docilement jusqu'à arriver au milieu du balcon. Le militaire croisa son regard de nombreuse fois mais jamais bien longtemps, comme si cette derniére avait le regard fuyant. D'ailleurs c'était bien l'une des choses pour lesquel il préférait s'éloigner, cette ignorance presque totale, il ne la supportait plus. Il savait que ce n'était pas la faute de la lantienne, enfin sa faute, si un peu, mais il ne pouvait pas non plus lui en vouloir totalement. C'est plutôt lui qu'il modissait de ne pas l'avoir assez surveiller pour qu'elle aille dans ce labo de malheur. Puis elle se lanca dans cette petite explication, John ne détourna pas le regard, même si celui de Thaïs regarder ailleurs.

"Je suis... égoïste. Je m'excuse, sincèrement et aussi je ..."

A son je.. sans réponse, il retira sa main de la sienne, avant de mordiller sa lèvre inférieur et de s'appuyer à la rambarde. Thaïs jouait avec ses nerfs, ses sentiments, surtout pour lui qui l'aimait plus que tout. Il en avait assez de la voir dans cet état, ça le faisait souffrir peut etre plus qu'elle même.

"La peur n'évite pas le danger you know.. tu as préféré te réfugier dans cette amnésie pour éviter de te souvenir de choses marquantes qui t'ont bléssé et ça tu le sais parfaitement !"

**John tu te calme tout de suite
- ... **

Puis il se retourna alors qu'il arborait un visage incompréhensif, avec une certaine colére passant en lui avant de vite s'estompé pour laisser place à une mine triste, bléssé.

"Je sais que tu souffres... et que tu en a marre des petits jeux de heightmayer. Alors moi tu vois"

Pousse un soupir avant de lever ses avant bras en signe d ecapitulation.

"J'abandonne.. pour le moment j'abandonne... Je te laisse dans ton méa culpa avec toi même, je te laisse respirer car c'est sans doute ça que tu veux mais moi..."

Laisse un petit blanc s'installer, mais lui aussi ne sut pas le sortir, il baissa sa tête avant de glisser son regard sur la porte d'entrée.

Thaïs ne s'attendait pas à ce qui lui pardonne aussi facilement alors elle n'ajouta rien lorsqu'il lui lâcha la main.

"La peur n'évite pas le danger you know.. tu as préféré te réfugier dans cette amnésie pour éviter de te souvenir de choses marquantes qui t'ont blessé et ça tu le sais parfaitement !"

La jeune femme se sentait profondément seule à cet instant précis, une infime partie de ce que ressentait John... Thaïs commençait à comprendre, elle se sentait odieuse, vraiment odieuse et ne savait que faire pour se faire pardonner. Quand il se retourna, elle put lire toute la peine qu'il y avait dans ses yeux. Jamais Thaïs ne se serait cru capable de blesser quelqu'un de la sorte. Elle se maudissait, se haïssait...

"Je sais que tu souffres... et que tu en a marre des petits jeux de Heightmayer. Alors moi tu vois. J'abandonne.. pour le moment j'abandonne... Je te laisse dans ton méa culpa avec toi même, je te laisse respirer car c'est sans doute ça que tu veux mais moi..."

Thaïs afficha les yeux ronds, ce qu'il venait de lui balancer en pleine figure eut l'effet d'une bombe pour la jeune femme. Sa phrase n'était pas terminée mais, elle n'espérait plus. Elle venait de foutre en l'air le dernier espoir d'aller mieux. Son cœur ne fit qu'un tour, elle ne se sentait pas bien du tout. Alors qu'il regardait ailleurs, ses yeux s'humidifièrent en plus et en un battement de paupières, celles-ci roulèrent sur ses joues en y creusant des sillons. Ce fut les premières d'un longue série que la lantienne ne put stopper. Sa gorge lui brûlait à force de garder ça pour elle et ne voulant pas qu'il la voit dans cet état, Thaïs se fit la plus discrète possible. Elle continua de baisser les yeux au sol avant d'être prise par de petits soubresauts, signe qu'elle pleurait en silence. La culpabilité la rongeait de l'intérieur. Elle resta plantée là, les bras ballants, la mine déconfite.

"I understand, thank you John." répondit-elle en se tournant pour ne pas qu'il la voit bien que sa gorge était serrée et que la phrase sonnait faux.

Si l'oublier était mieux pour lui, alors Thaïs n'allait pas continuer à lui torturer l'esprit.

Le militaire evitait toujours son regard, mais en n'entendant aucune réponse et il tourna doucement les yeux vers cette derniére qui regardait ses pieds, les trouvant soudainement interessant. Mais en la voyant légérement trembler, le militaire comprit que ce n'était pas à cause de la brise qui soufflait.

**et voilà John tu as réussit à la faire pleurer, bravo
- it's.. not .. my false**

Puis Thaïs, se tourna pour certainement cachait son chagrin. En entendant sa phrase, il secoua sa tête avant de faire un pas pour s'arrêter dérrière elle. Sa main faillit se poser sur son épaule, mais il se retint.

"C'est juste que.. je ne peux pas m'imaginer ce que tu ressens, car cela ne m'est jamais arrivé. Cependant, il y a une chose que moi.. j'éprouve.. de la peine en te voyant dans cet état. Depuis c'est 5 derniéres semaines, je me suis sentit des plus seuls... pour moi cette cité est devenu ma cage doré. J'ai.."

Pousse un soupir.

"J'ai mal pour toi, et cette.. .cette quasi ignorance, me tue à petit feu.. et.. je.. je ne peux plus la supporter.. Je t'aime, mais tu ne t'en souviens même plus, alors qu'est-ce-que je dois faire ? Tant que tu n'auras pas rassemblé un semblant de mémoire.. ça n'ira pas. Alors je préfére m'éffacer, peut-être que comme ça tu te souviendras un peu plus vite.. si jamais tu te souviens."

Sur ce il poussa de nouveau un long soupir et commenca à faire demi tour vers la sortie des balcons.

Thaïs resta immobile pendant le discours de John, un profond malaise venait de s'installer.

"C'est juste que.. je ne peux pas m'imaginer ce que tu ressens, car cela ne m'est jamais arrivé. Cependant, il y a une chose que moi.. j'éprouve.. de la peine en te voyant dans cet état. Depuis c'est 5 dernières semaines, je me suis sentit des plus seuls... pour moi cette cité est devenu ma cage doré. J'ai.. J'ai mal pour toi, et cette.. .cette quasi ignorance, me tue à petit feu.. et.. je.. je ne peux plus la supporter.. Je t'aime, mais tu ne t'en souviens même plus, alors qu'est-ce-que je dois faire ? Tant que tu n'auras pas rassemblé un semblant de mémoire.. ça n'ira pas. Alors je préfère m'effacer, peut-être que comme ça tu te souviendras un peu plus vite.. si jamais tu te souviens."

La jeune femme commençait à perdre son self-control, celui qui lui permettait de ne pas flancher. Elle prit une profonde inspiration en relevant un peu la tête alors qu'elle entendait ses pas s'éloigner. Cependant, cette fois-ci, elle ne fit rien pour l'en empêcher... La porte coulissa et les pas s'éloignèrent encore un peu plus puis, la porte se referma et Thaïs resta immobile pendant encore quelques instants évaluant la distance que John venait de parcourir pour ne pas qu'il la voit. Finalement, lorsqu'elle le jugea assez long, elle fut prise d'un soubresaut.

"I love you too." dit-elle avant de ne plus pouvoir se tenir et de se laisser complètement aller.

C'est toujours quand on perd quelqu'un que l'on se rend compte de l'importance qu'il a pour vous et Thaïs venait d'en faire l'expérience. C'était la seule personne qui était toujours là pour elle, suivant chacun de ses pas et veillant à ce que tout aille pour le mieux et en récompense, elle préférait l'ignorer. Elle avait préféré s'effacer pour ne pas qu'il souffre, un peu comme lui, elle le comprenait maintenant mais, c'était trop tard. Thaïs venait de tout détruire. La jeune femme resta encore là quelques minutes à se calmer et lorsqu'elle y parvint, la jeune femme essuya ses larmes d'un geste mécanique. Remettant ses habits en place, se redonnant une mine neutre. Elle se tourna mais, eut un arrêt cardiaque, presque un arrêt sur image en voyant qu'il était toujours là. Soudain, elle se mit à froncer légèrement les sourcils en rougissant tout en se recroquevillant un peu plus (genre avatar). Thaïs se sentait affreusement gênée par ce qu'elle venait de faire à l'instant, pour elle, c'était un signe de faiblesse et on le lui avait déjà interdit. D'un pas rapide, elle passa devant lui puisque c'était inévitable et s'apprêta à passer sa main devant le faisceaux.

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John avait finit par atteindre la porte et avait passé sa main dessus, la porte s'était ouvert devant lui mais en regardant le couloir desert pour ensuite voir Thaîs de dos au bout du balcon... le choix fut vite fait, il referma la porte et s'avanca à pas de loup derrière elle. Il voulait tenter quelque chose mais pour le moment il restait silencieux. Ses yeux s'agrandir par contre lorsqu'il entendit ces 4 petits mots. Ce fut curieux mais il sentit une agréable chaleur coulait dans ses veines, comme si une partie de sa vitalité lui avait été rendu. Puis elle se tourna et fut surprise de le voir ici, John plongea son regard dans le sien, lisant en elle avec un fin sourire. Mais contre toute attente cette dernière tenta de suivre.

"Thaïïïs" fit-il d'un ton qui en disait long tout en se tournant, il la rattrapa avant qu'elle ne s'échappe dans la cité, il ramena à lui alors qu'une fine brise assez intense se mit à souffler balayant les cheveux du militaire. Puis après l'avoir regarder dans les yeux durant un long moment, il glissa d'une extréme douceur ses mains de chaque côté de son cou pour venir caresser sa nuque. John s'humecta la lèvre inférieure, regardant un instant le ciel avant de se reconcentrer sur cette derniére.

"Laisse le vent te ramener, libére toi de ce fardeau, les vagues emmeneront au loin ta peur et bientôt tu te retrouvera"

Après ces quelques mots, son regard emeuraude qui depuis un certain temps était devenu gris de douleur, de peine, de tristesse, ce regard meurtrie se transforma en un regard flamboyant lumineux et doucement, il s'approcha du visage de cette derniére. Jusqu'à temps que ses lèvres éffleurent celle de la jeune femme, il les glissa de droite à gauche avant de déposer un baiser volé au coin de ses lèvres. Puis se laissant emporté par la douce musique du zéphir, il scéla ses lèvres complétement et les mouva d'une maniére fine, douce, sensuel. Puis ne laissant le choix à la jeune femme, comme s'il voulait la poussé à se souvenir de quelque chose, la poussant a dépasser ce cap de crainte, il continua, l'approfondissant. Mettant une ami de jeu très agile qui vint chatouiller l'autre, rendant ce baiser enflammer alors que le vent autour d'eux souffler de plus en plus. Les enveloppant dans un tourbillonn de sensation.

Elle avait presque atteint la porte lorsque cette fois, ce fut lui qui la retint. La jeune femme ne savait pas vraiment où se mettre. Thaïs ne le quitta pas des yeux qui recommençait à s'humidifier. Elle sentit deux mains dans son cou qui continuèrent leur chemin jusqu'à sa nuque faisant frissonner la Lantienne.

"Laisse le vent te ramener, libère toi de ce fardeau, les vagues emmèneront au loin ta peur et bientôt tu te retrouvera"

Les lèvres de la jeune femme se mirent à trembler légèrement, quelque chose venait de changer dans le regard du militaire... Lorsqu'il s'approcha, elle eut encore un mouvement de recul mais, après ce qu'il venait d'entendre, il ne la lâcherait pas de sitôt. Thaïs se laissa faire et lorsqu'elle sentit ses lèvres effleurer les siennes, elle chercha à approfondir ce baiser qui se termina au coin de ses lèvres. Elle lâcha un petit gémissement de frustration presque inaudible et n'eut pas le temps d'ouvrir les yeux que cette fois, John entama un vrai baiser. La jeune femme répondit que par une fine pression. Si au début le baiser était tout ce qu'il y avait de plus doux et d'innocent, il se transforma vite en un baiser torride. Un gémissement passa la fine barrière de ses lèvres emprisonnées par celles de John. Avec difficultés, elle se débarrassa de son écharpe qui maintenait son bras immobile pour venir caresser sa nuque en l'incitant à se rapprocher pendant qu'elle pressait sa poitrine contre son torse. Il y avait une telle passion mêlée d'une certaine tristesse qui faisait fondre Thaïs. Par nécessité, elle détacha ses lèvres dans un bruit délicat, laissant son visage à quelques centimètres du sien, ne le quittant pas des yeux alors qu'elle s'humectait les lèvres pour s'imprégner de la saveur de celles du militaire. Un sourire naquit, ce fut le premier déclic.

"Comment j'ai pu oublier ça ?" chuchota t-elle avant de venir caresser sa joue. "C'était un soir sur le balcon après... un ... milk...milk shake à la vanille."

Elle souriait rien que d'y repenser mais, elle reprit un visage à moitié triste.

"Je suis désolée de t'avoir blessé. I'm a freak. How can you love me ? Plus jamais je ne referais une chose pareille."

Elle finit cette promesse par un baiser volé plein de délicatesse. Thaïs le força à se pencher un peu pour pouvoir l'encercler de ses petits bras. Elle se souvenait déjà du premier baiser, c'était un bon début.

John savourait ce baiser qui lui avait été refusé depuis si longtemps, il sentait bien une certaine retenu de la part de la jeune femme mais il continua, persévérant comme toujours.. Puis al jeune femme, se préssa contre lui et un fin sourire apparut sur ses lèvres alors qu'il continuait son ballet sensuel. Puis ils se séparérent et le militaire mit un certain temps à rouvrir ses yeux.

"Comment j'ai pu oublier ça ? C'était un soir sur le balcon après... un ... milk...milk shake à la vanille."

A cette remarque, il lui fit un large sourire avant de soupirer de bien être, elle se souvenait au moins de qqch. Il n'avait jamais osé lui rappeler les souvenir clé, préférant qu'elle le fasse par elle même. Et c'est au bout de 5 semaines, qu'il avait eut enfin le début; qui sait; d'une longue série de souvenir.

"Je suis désolée de t'avoir blessé. I'm a freak. How can you love me ? Plus jamais je ne referais une chose pareille."

Lorsqu'elle se blotit dans ses bras, le militaire resséra son étreinte, caressant sa tête de fines caresses.

"Don't say that" fit-il de sa voix grave et rassurante.

"Chacun à ses problémes.. mais tout à l'heure... lorsque j'ai entendu ces mots.. tu m'as donné le plus beau cadeau que j'ai eu en 5 semaines... Tu verras plus le temps passera plus tu te souviendras.. des beaux souvenirs... comme... les plus malheureux. Mais je... je préfére que tu t'en souvienne par toi même"

Il laissa échapper un "de rien" avant de la regarder s'en aller avec une légére deception dans son regard. Mais il n'allait pas l'empêcher d'aller voir la psy qui laiderait peut etre un peu mieux maintenant vu qu'elle avait enfin accepter de s'ouvrir à ses souvenirs passé. Mais Thais revint vers lui et vint l'embrasser finement, à son mordillage de lèvre, il fronca les sourcils et captura de nouveau ses lèvres pour un autre fin baiser.

""On se voit plus tard, hmmm ? Promis ?""

"Promis, ne t'inquiètes pas" fit-il d'un fin sourire avant que tout deux ne quitte les balcons se séparant en cours de chemin.